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Last Updated on 07/11/2024 by Jean-Paul RIVES

L’auto entrepreneur charges et impôts : Guide complet des frais et charges sociales micro entreprise.

La gestion de vos charges peut tuer votre entreprise ou l’amener vers la réussite.

Comprendre et gérer efficacement les charges auto entrepreneur c’est crucial pour assurer la santé financière de votre entreprise.

Dans ce guide complet, nous allons explorer les méandres des charges pour les auto entrepreneur qui accompagnent votre (actuelle ou future) aventure entrepreneuriale

Si vous êtes un freelance auto-entrepreneur désireux de naviguer avec assurance à travers les eaux parfois tumultueuses des cotisations sociales, de la comptabilité, de la fiscalité et de la gestion financière et administrative, vous êtes au bon endroit.

Préparez-vous à découvrir des conseils judicieux et des astuces incontournables qui vous permettront de mieux gérer vos charges. Plus qu’un simple guide, c’est une feuille de route vers le succès financier et la tranquillité d’esprit. 

Alors, laissez-vous guider …
Car dans cet article :  » auto entrepreneur charges et impôts  » je vais vous aider à maîtriser toutes vos charges et ainsi assurer la pérennité de votre activité.

Mais tout d’abord, laissez-moi vous conter l’histoire de mon amie Sarah qui était au bord de la faillite.

Table des matières

auto entrepreneur charges et impôts

Je m’appelle Sarah et voici mon histoire quand j’étais au bord de la faillite.

Voilà comment mon amie Sarah m’a décrit sa situation quand elle est venue me voir.

« J’avais toujours rêvé de créer ma propre entreprise de pâtisserie. J’adorais faire des gâteaux, des tartes, des macarons et d’autres délices sucrés. J’avais suivi une formation de pâtissier et économisé assez d’argent pour ouvrir ma boutique dans le centre-ville de Lodève. J’avais baptisé mon entreprise “Les Douceurs de Sarah” et décoré la vitrine avec des couleurs pastel et des motifs gourmands.

J’étais très fière de mon entreprise et de mes produits. J’utilisais des ingrédients de qualité, des recettes originales et des techniques artisanales. Mes clients étaient satisfaits de mes pâtisseries et me recommandaient à leurs amis. Je me sentais heureuse et épanouie dans mon activité.

Mais bientôt, les difficultés ont commencé à s’accumuler. Je devais faire face à de nombreuses charges : Les impôts, la TVA, le loyer, l’électricité, les fournisseurs, les charges sociales, etc. Je devais aussi faire face à la concurrence d’une grande chaîne de pâtisserie qui s’était installée dans le même quartier et qui proposait des prix plus bas. Je voyais mon chiffre d’affaires baisser et mes dettes augmenter.

Un jour, je reçois un courrier de l’Urssaf m’annonçant un contrôle de mes déclarations sociales.
Le jour du contrôle, deux inspecteurs se sont présentés à ma boutique. Ils étaient froids et autoritaires. Ils m’ont demandé de leur fournir tous les documents comptables, les bulletins de paie, les contrats de travail, les factures, etc. Ils ont passé au peigne fin tous les chiffres, cherchant la moindre erreur ou la moindre anomalie.

Je me sentais oppressée et stressée. J’essayais de répondre aux questions des inspecteurs, mais j’avais du mal à me souvenir de tous les détails. J’avais l’impression d’être coupable de quelque chose, alors que j’avais toujours été honnête et respectueuse des règles.
Les inspecteurs ont passé plusieurs heures à vérifier les documents. Ils ont fini par trouver quelques erreurs mineures dans mes déclarations, comme des oublis de cotisations ou des erreurs de calcul. Ils m’ont alors annoncé que je devais payer un redressement de 9 000 euros, plus une pénalité de 10 % pour retard de paiement.

J’étais sous le choc, abasourdi ! Je n’avais pas les moyens de payer une telle somme. J’ai tenté de me défendre, en expliquant que ces erreurs étaient involontaires et que je n’avais pas cherché à frauder. Mais les inspecteurs n’ont rien voulu entendre. Ils m’ont dit que je devais payer dans les 15 jours, sinon je m’exposais à des pénalités supplémentaires et peut-être aussi à des poursuites judiciaires.

J’ai éclaté en sanglots. Je me sentais impuissante et désespérée. Je ne savais pas comment j’allais m’en sortir. J’avais l’impression que mon rêve d’entrepreneure venait de se briser.
De plus, je n’arrivais plus à payer mes factures ni à me verser un salaire. J’étais lessivée, angoissée au bord de déposer le bilan. »


J’ai conseillé à Sarah plusieurs solutions et heureusement, Sarah ne s’est pas laissée abattre. Elle a décidé de réagir et ensemble on a cherché des solutions pour sauver son entreprise.
Elle a sollicité l’aide d’un expert-comptable pour restructurer sa dette et bénéficier d’éventuelles aides financières. L’expert-comptable a analysé sa situation et lui a proposé un prêt avec une banque et un plan de remboursement échelonné sur plusieurs mois, en fonction de sa capacité de paiement.

On a aussi négocié avec l’Urssaf pour obtenir une réduction du montant du redressement et un échéancier de paiement en invoquant la bonne foi et la situation difficile de Sarah.
Elle a accepté le plan de remboursement et a signé une convention avec l’Urssaf. Elle s’est engagée à payer une mensualité fixe, en plus de ses cotisations habituelles, jusqu’à l’apurement de sa dette. Elle a aussi respecté scrupuleusement les délais et les modalités de paiement, pour éviter toute nouvelle sanction.

Ensuite, Sarah a commencé par faire un diagnostic de sa situation financière et de son marché. Elle a identifié ses forces, ses faiblesses, ses opportunités et ses menaces. Elle a ensuite élaboré un plan d’action pour redresser la barre.

Sarah a décidé de se différencier de la concurrence en mettant en avant la qualité et l’originalité de ses produits. Elle a créé un site web et une page Facebook pour promouvoir son entreprise et fidéliser ses clients. Elle a proposé des offres spéciales, des réductions, des cartes de fidélité, des livraisons à domicile, etc. Elle a aussi diversifié son offre en proposant des ateliers de pâtisserie, des gâteaux personnalisés, des buffets pour les événements, etc.

Sarah a également cherché à réduire ses coûts et à optimiser sa gestion.
Elle a renégocié son loyer avec son propriétaire. Elle a réussi à obtenir une baisse de 10 % du montant mensuel, ce qui lui a permis d’économiser 120 euros par mois.
Elle a changé de fournisseurs pour obtenir de meilleurs tarifs. Elle a comparé les offres de plusieurs grossistes et a choisi ceux qui lui proposaient les meilleurs prix et la meilleure qualité. Elle a ainsi réduit ses coûts d’achat de 15 %, ce qui lui a permis d’économiser 300 euros par mois.

On a revu ensemble son organisation du travail pour gagner en efficacité. Ainsi, elle a optimisé son planning de production, son stockage, sa gestion des commandes, etc. Elle a ainsi réduit ses pertes de matières premières, ses frais de transport, ses délais de livraison, ses coûts opérationnels, ce qui lui a permis d’économiser 400 euros par mois.

Au total, Sarah a réussi à réduire ses charges de 810 euros par mois, soit près de 10 000 euros par an. Cela lui a permis d’améliorer sa rentabilité et sa trésorerie.

Grâce à ces mesures, Sarah a réussi à redresser la situation de son entreprise. Ses ventes ont augmenté, ses marges se sont améliorées, ses dettes se sont allégées. Sarah a retrouvé le sourire et la confiance en elle. Elle a même pu embaucher une apprentie pour l’aider dans sa boutique. Sarah est fière d’avoir réussi à sauver son entreprise. Elle est heureuse maintenant, car elle peut continuer à vivre de sa passion.

N’oubliez pas que la connaissance est le pouvoir. Et, en tant qu’entrepreneur, il est crucial de comprendre les aspects financiers de votre entreprise.

Si vous aussi vous avez quelques soucis avec les charges pour les auto entrepreneurs, voici maintenant des conseils et astuces pratiques pour réduire les charges auto entrepreneur tout en respectant les obligations légales.

« La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. »

L'auto entrepreneur charges et impôts : Comprendre les cotisations sociales micro entreprise.

Avant de plonger dans les détails, commençons par une définition claire. Les charges auto entrepreneur sont les dépenses liées à votre activité professionnelle. Elles comprennent différents types de taxes et de cotisations sociales que vous devez régler en tant qu’entrepreneur indépendant.

Quelles sont les charges auto entrepreneur ?

Les charges pour les auto entrepreneurs sont des dépenses auxquelles un freelance auto-entrepreneur doit faire face. Il y a des charges obligatoires et d’autres facultatives (mais parfois indispensables). 

Elles comprennent notamment les cotisations sociales, les impôts sur le revenu, les frais professionnels, les frais de fonctionnement, et autres dépenses liées à l’exercice de votre activité. 

Il est important de bien les anticiper et les gérer afin d’éviter des problèmes financiers ou juridiques.

Les différents types de charges pour les auto entrepreneurs

L'auto entrepreneur charges et impôts : Les cotisations sociales.

Les cotisations sociales permettent de financer la protection sociale du travailleur indépendant. Elles couvrent notamment la santé, la retraite et la prévoyance. Le montant des cotisations varie en fonction du chiffre d’affaires réalisé.

Le freelance auto-entrepreneur est soumis au régime social spécifique du micro-social simplifié. Ce régime simplifie les modalités de calcul et de paiement des cotisations sociales : vous déclarez votre chiffre d’affaires encaissé chaque mois ou trimestre via l’Urssaf pour régler vos charges sociales

L’avantage principal réside dans le fait qu’en cas d’absence de chiffre d’affaires, aucune cotisation sociale minimale n’est requise envers l’Urssaf. Cependant, il est toujours nécessaire d’effectuer une déclaration de chiffre d’affaires à 0 € à l’Urssaf, car cette formalité demeure obligatoire.

Lors de vos déclarations mensuelles ou trimestrielles de chiffre d’affaires, vous devrez payer des cotisations sociales à l’Urssaf, et ces montants varient selon votre domaine d’activité.

Remarque importante :
En tant que freelance auto-entrepreneur, vous ne pouvez pas déduire les charges (frais de déplacement, locations, assurances…) de votre CA. Vous devrez toujours déclarer votre CA encaissé, peu importe le montant de vos frais professionnels.

En 2024, voici les taux de cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs :

– Ventes et activités similaires : 12,3 % du chiffre d’affaires hors taxe.

– Services artisanaux et commerciaux (BIC) : 21,2 % du chiffre d’affaires hors taxe.

– Services libéraux non réglementés (BNC) : 23,1 % du chiffre d’affaires hors taxe.

Remarque : Le taux des cotisations sociales pour les micro-entrepreneurs relevant du régime des bénéfices non commerciaux évolue progressivement sur les trois prochaines années :   
du 1er juillet au 31 décembre 2024 : le taux global est de 23,1 %,   
du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2025 : le taux global passe à 24,6 %,   
à partir du 1er janvier 2026 : le taux global passe à 26,1 %.

– Services libéraux réglementés relevant de la CIPAV (BNC) : 23,1 % du chiffre d’affaires hors taxe.

– Location de meublés de tourisme classés : 6 % du chiffre d’affaires hors taxe.

Les réductions possibles sur les charges auto entrepreneur :

Si vous êtes concerné par l’ACRE, vous pouvez bénéficier d’une exonération de 50 % de vos cotisations sociales pendant 12 mois maximum.
Attention : Suite à la création de votre auto-entreprise, vous disposez de 45 jours pour demander cette aide à l’Urssaf.

La contribution à la formation professionnelle (CFP).

Pour obtenir la prise en charge de leurs stages de formation, les freelances micro-entrepreneur peuvent verser une contribution à la formation professionnelle.

En payant votre CFP, vous alimentez votre Compte Personnel de Formation (CPF) ainsi que le Fond d’Assurance Formation dont dépend votre activité (FAFCEA, FIFPL ou AGEFICE). Vous pourrez donc ensuite faire financer certaines formations par votre CPF ou via votre Fond d’Assurance Formation.

La Contribution à la Formation Professionnelle (CFP) s’acquitte simultanément avec vos cotisations sociales à l’Urssaf. Son montant, entre 0,1 % et 0,3 % du chiffre d’affaires, varie selon vos activités d’auto-entreprise.

En 2024, les taux sont les suivants :
– 0,1 % du chiffre d’affaires annuel pour les activités commerciales ;
– 0,2 % du chiffre d’affaires annuel pour les activités libérales et les prestations de services ;
– 0,3 % du chiffre d’affaires annuel pour les activités artisanales.

La taxe pour frais de chambre consulaire (TFCC).

La Taxe pour Frais de Chambre Consulaire (TFCC) concerne uniquement les artisans et les commerçants. Elle s’acquitte à l’Urssaf, en même temps que vos cotisations sociales, et varie de 0,007 % à 0,83 % du chiffre d’affaires, selon vos activités et votre inscription en CCI ou CMA.

À noter 

Les freelances auto-entrepreneurs exerçant uniquement des activités libérales, non inscrits en CCI ou CMA, ne paient pas cette taxe.

La TFCC s’ajoute à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Donc, elle n’est pas due la première année d’activité civile.

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est un impôt local que toutes les entreprises en France, y compris les auto entrepreneurs, doivent payer.

En simplifiant son calcul complexe, cette taxe généralement se situe entre 200 € et 900 € par an pour la plupart des auto entrepreneurs.

Le montant de la CFE dépend de nombreux critères :
• La valeur locative de l’adresse de domiciliation de votre micro-entreprise
• Le nombre de m2 affecté à la micro-entreprise à cette adresse
• Le CA annuel de l’année n-2
• Un taux voté par la commune de domiciliation de la micro-entreprise

Cette charge pour les auto entrepreneurs finance le budget communal et fonctionne comme une version entreprise de la taxe foncière des particuliers.

Même sans local professionnel, la CFE s’applique. Ainsi, pour les auto entrepreneurs travaillant à domicile ou chez leurs clients, le montant est basé sur une imposition minimale fixée par la commune, plafonnée selon votre CA en N-2.

Notes : 

– La CFE n’est pas due la première année d’activité. Et lors de la première année d’imposition (la deuxième année civile d’activité), la base d’imposition est réduite de 50 %.

– Attention, c’est l’année civile qui est prise en compte. Donc, pour gagner un peu sur cette charge, il est judicieux de créer son activité d’auto entrepreneur en début d’année.

– La déclaration initiale au CFE est obligatoire, elle doit être envoyée avant le 31 décembre de l’année civile de création de votre entreprise.

Pour le formulaire de déclaration CFE : Voici le lien

Pour remplir le formulaire, voici une aide utile sur ce site

Les frais d’adhésion à un service de médiation de la consommation.

Les frais d’adhésion à un service de médiation de la consommation sont souvent méconnus par de nombreux auto entrepreneurs. Pourtant, si vos clients sont des particuliers, il vous faut adhérer à un service de médiation de la consommation. 

Choisissez un médiateur référencé par la CECMC et adhérez au service (coût entre 50 € et 100 € par an). Mais attention, si un client engage une médiation, prévoyez également des frais liés à la procédure : recevabilité, renoncement, médiation, etc.

ATTENTION :
Affichez clairement le nom et les coordonnées du médiateur de la consommation auquel vous êtes affilié :
– Sur votre site internet, si vous en avez un.
– Dans vos conditions générales de vente ou de service.
– Sur vos bons de commande.
– Par tout autre moyen approprié en l’absence de ces supports.

Indiquez aussi le site internet du médiateur pour que les consommateurs puissent y accéder facilement.

Selon l’article L641-1 du code de la consommation, ne pas respecter ces obligations d’information peut entraîner une amende administrative allant jusqu’à 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.

L'auto entrepreneur charges et impôts : Les impôts sur le revenu.

charges pour les auto entrepreneurs

Pour l’impôt sur vos revenus d’auto entrepreneur, vous avez deux options : le prélèvement à la source avec le barème progressif ou le versement libératoire. Le choix déterminera le calcul de votre impôt.

Le Prélèvement à la Source (PAS)

C’est le mode d’imposition standard appliqué par défaut.

Votre revenu imposable sera calculé après déduction d’un abattement forfaitaire sur votre chiffre d’affaires (CA).
Le taux dépend de votre activité : 71 % pour ventes, 50 % pour services (BIC), 34 % pour services libéraux (BNC).

Le montant de cet abattement ne peut être inférieur à 305 €.
Ce revenu imposable se combine aux autres revenus pour calculer votre impôt via le barème progressif.

Note : Aucun acompte de prélèvement à la source n’est requis lors de la création de votre auto-entreprise.
Deux choix : payer plus tard après la déclaration ou estimer votre CA pour ajuster les acomptes et éviter un rattrapage.

Le Versement Libératoire de l’impôt (VFL) :
Le Versement Libératoire de l’impôt (VFL) simplifie le paiement de vos impôts. Vous payez les impôts en même temps que vos cotisations sociales lors de vos déclarations de CA à l’Urssaf. Voici les taux en 2024 :

– Ventes et assimilées : 1 % du CA.
– Prestations de services artisanales et commerciales : 1,7 % du CA.
– Activités libérales : 2,2 % du CA.

Ces taux se rajoutent aux cotisations sociales, déclarées à l’Urssaf, qui redirige ensuite les montants aux impôts.

Attention, le versement libératoire est soumis à des conditions de revenus.

Ainsi en 2024, il faudra vérifier votre revenu fiscal de 2022.

Ce revenu de 2022 devra être inférieur ou égal à :

  • 27 478 € si votre foyer fiscal compte une part (personne seule).
  • 54 956 € si votre foyer fiscal comporte 2 parts (couple).
  • 68 695 € si votre foyer fiscal comprend 2,5 parts (couple + 1 enfant).
  • 82 434 € si votre foyer fiscal comprend 3 parts (couple + 2 enfants).

Remarque  : L’option du versement libératoire peut être très avantageuse si vous êtes suffisamment imposable. Cependant, si vous n’êtes pas imposable, cela va vous faire payer de l’impôt et il n’y aura pas de remboursement possible.

Quel est le taux d'imposition pour les auto entrepreneurs ?

Dans le cas de versement libératoire, le taux d’imposition pour les auto-entrepreneurs varie selon la nature de l’activité exercée.

Pour les activités de vente de marchandises, le taux applicable est de 13,1 % du chiffre d’affaires (12,3 % de cotisations et 1 % impôt sur le revenu).

Pour les prestations de service (artisans et commerçants) relevant du BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou du BNC (Bénéfices Non Commerciaux), le taux est de 25,4 % 

Pour les professions libérales (BNC) le taux est de 25,4 % (23,2 % de cotisations et 2,2 % pour l’impôt sur le revenu).

Ces taux sont appliqués dans le cadre du versement libératoire de l’impôt sur le revenu, une option qui doit être choisie dès le début de l’année exercice et qui permet une gestion simplifiée des obligations fiscales.
Si cette option n’est pas retenue, l’impôt sur le revenu sera calculé selon le barème progressif classique, en fonction du revenu fiscal de référence du foyer.

Pour cela, vous noterez en plus de vos autres revenus le total de votre chiffre d’affaires annuel réalisé sur la déclaration de revenus avec le formulaire n° 2042 C PRO. L’abattement fiscal sera calculé automatiquement.

L'auto entrepreneur charges et impôts : La TVA.

La franchise TVA : Le freelance auto-entrepreneur n’a pas à facturer la TVA tant que son chiffre d’affaires total annuel ne dépasse pas certains seuils.

L’intérêt principal, c’est que vous avez la possibilité de facturer vos clients moins chers que vos concurrents, car vous n’avez pas à déclarer la TVA.

De plus, vous gagnez du temps au niveau administratif (pas de déclaration TVA à effectuer).

En 2024, le seuil est de 91 300 € pour la vente de marchandises et 36 800 € pour les prestations de services.

Remarque : Sur les factures, on doit obligatoirement ajouter la mention : « TVA non applicable — article 293 B du CGI ».

Attention : La franchise TVA n’est pas toujours avantageuse, car vous ne pouvez pas déduire les TVA sur les achats. Ainsi, si vous devez effectuer de gros investissements (acquisitions de matériels) cela pourra être pénalisant.

Les autres charges pour les auto entrepreneurs à prévoir.

Il s’agit des dépenses engagées dans le cadre de votre activité.

Les frais professionnels de déplacement.

Si vous devez vous déplacer chez des clients ou des fournisseurs, vous aurez des frais qui peuvent être conséquents suivant le nombre de vos déplacements.


Note : Prenez en compte ces frais pour vos tarifs, mais il ne sert à rien sur votre facture de différencier ces frais. De toute façon, vos cotisations sociales seront calculées sur le montant total hors taxe de votre facture.

Les frais bancaires.

Même si ce n’est pas forcément obligatoire (cette obligation a été assouplie depuis la loi Pacte du 22 mai 2019) il est fortement conseillé de gérer votre activité avec un compte bancaire séparé.

l faut donc prévoir les frais bancaires associés, qui varient en général entre 9 € et 20 € par mois. Il existe même des solutions « gratuites » avec certaines banques en ligne, vous avez donc la possibilité de limiter les frais bancaires au minimum !

Si vous avez contracté un prêt pour le lancement de votre activité, n’oubliez pas de noter le remboursement de ce prêt dans vos charges pour les auto entrepreneurs.

Une assurance professionnelle.

Dans certains cas, selon votre activité, vous pourriez avoir l’obligation de souscrire une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) ou encore une assurance décennale pour les artisans du bâtiment.

Même en l’absence d’obligation, il reste malgré tout recommandé de souscrire a minima une assurance RC Pro pour votre auto-entreprise.

Une assurance prévoyance.

Vous pourriez également envisager de souscrire une assurance prévoyance santé.


Si vos revenus dépendent essentiellement de votre activité de freelance auto entrepreneur, je vous conseille fortement de prévoir cette assurance.
En effet, l’intérêt principal est de percevoir des indemnités journalières en cas d’accident ou de maladie. Donc, imaginez les conséquences en cas d’arrêt de travail pendant 6 mois.

Les achats d’outils, logiciels, marchandises, fournitures…

Vous aurez au minimum besoin d’un ordinateur, d’une imprimante, de papiers, de cartouches d’encre…

Les divers abonnements à des services nécessaires pour votre activité.

Aujourd’hui, il semble difficile de lancer une activité sans avoir un accès à internet. Donc vous devez prévoir des abonnements pour votre Box et peut-être divers logiciels et services (comme un hébergeur de site par exemple).

L’éventuelle location d’un local, ou d’une adresse de domiciliation commerciale.

Envisagez-vous de louer un espace dans un bureau de coworking, un local professionnel ou d’utiliser une adresse de domiciliation distincte pour votre auto-entreprise ? Assurez-vous de considérer les coûts associés à cette location ou au service de domiciliation commerciale.

Note : Attention, l’écart entre le chiffre d’affaires et le bénéfice net sera nettement impacté si vous payez un loyer assez important.

Rappelez-vous que vous ne pouvez pas déduire les charges auto entrepreneur de votre chiffre d’affaires et vous serez donc imposé sur un montant qui ne correspondra pas du tout à la réalité économique de votre entreprise.

Dans les déclarations, peut-on déduire les charges auto entrepreneur ?

Malheureusement, la réponse est non.

En micro-entreprise, vous ne pouvez pas déduire vos charges. La comptabilité simplifiée des auto entrepreneurs ne permet pas de déduire les dépenses réelles. Avec le régime de la micro-entreprise, les charges pour les auto entrepreneurs sont prises en compte par le biais d’une réduction forfaitaire effectuée par les services fiscaux, comme expliqué précédemment dans la section sur l’impôt sur le revenu.

Par conséquent, vous devez toujours déclarer la totalité des montants payés par vos clients, que ce soit pour vos déclarations Urssaf ou pour les impôts. Les charges auto entrepreneur sont calculées sur la base de votre chiffre d’affaires total, et non pas sur vos bénéfices (chiffre d’affaires — charges).

C’est pourquoi il est essentiel de répertorier toutes vos charges. Cela vous aide à analyser la rentabilité de votre activité et vous permet également de vérifier si le régime de la micro-entreprise convient bien à votre activité ou à votre projet.

Si vous envisagez une activité avec des dépenses importantes, il pourrait être plus avantageux d’opter pour un statut juridique différent.

Comment calculer les charges pour les auto entrepreneurs ?

Pour calculer les charges auto entrepreneur, vous devez prendre en compte les cotisations sociales, les impôts sur le revenu et les frais professionnels. Voici quelques méthodes :

  1.  Utiliser un simulateur en ligne : plusieurs outils gratuits permettent de simuler vos charges en fonction de votre chiffre d’affaires et de votre activité.
  2.  Faire appel à un expert-comptable : il pourra vous aider à optimiser la gestion de vos charges et à respecter vos obligations fiscales.

Les charges auto entrepreneur : comment payer ses charges sociales ?

Vous pouvez régler vos cotisations sociales d’auto entrepreneur de deux façons : par carte bancaire ou via un prélèvement SEPA. 

Allez sur le site www.autoentrepreneur.urssaf.fr après avoir déclaré votre chiffre d’affaires et payez vos cotisations avec le mode de paiement de votre choix.

Comme les charges sociales dépendent d’un pourcentage du chiffre d’affaires encaissé, en l’absence de CA, déclarez 0 € à l’Urssaf, et aucune cotisation sociale ne sera due. En effet, aucune cotisation minimale n’est requise en tant qu’auto entrepreneur.

Un exemple utile pour bien gérer les charges pour les auto entrepreneurs.

les charges auto entrepreneur

Voici quelques conseils pour réduire et gérer efficacement les charges auto entrepreneur:

Chaque début de mois, anticiper vos dépenses : établissez un budget prévisionnel simple pour anticiper vos charges et adapter votre trésorerie en conséquence.

Pour illustrer mes propos, je vais prendre l’exemple de Brigitte une freelance blogueuse qui vend des formations en ligne.

Pour cela, effectuez les opérations suivantes :

– A Définissez le calcul de vos charges variables.

1 Calculez votre taux de charge en fonction du chiffre d’affaires (Voir le chapitre concernant les cotisations sociales).
Pour l’exemple, on prendra un taux de 23 %, car Brigitte a une activité de vente de formations en ligne donc elle est assimilée aux Services libéraux réglementés relevant de la CIPAV (BNC).

Et Brigitte a décidé de cotiser à la formation professionnelle (CFP).

2 Estimez votre salaire mensuel.
Brigitte est salariée dans une grosse entreprise et elle effectue cette activité de blogueuse uniquement pour avoir un complément de revenus.

Donc pour son activité de blogueuse, elle veut obtenir au minimum un revenu de 900 € mensuel.

- B Calculez vos frais fixes mensuels.

Une fois par an (ou quand il y a des changements), calculez le total de vos charges fixes du mois.

Voici le détail du calcul pour vos charges fixes :

  • Montant de la CFE divisé par 12 (pour le ramener au mois). Pour Brigitte, on prend un montant annuel de 600 € donc le Montant mensuel sera de 50 € (Remarque pour la première année le montant était égal à 0 et pour la deuxième année le montant était égal à 25 €).

  • Éventuellement, rajouter le montant de la TFCC divisé par 12.
    Dans l’exemple : Brigitte n’a pas à s’acquitter de la TFCC.

  • Rajoutez le montant des frais d’adhésion au service médiateur pour la consommation et divisez ce montant par 12.
    Brigitte paie 60 € par an : Ce qui nous donne 5 € par mois.

  • Rajoutez vos frais bancaires mensuels.
    Brigitte paie 12 € par mois.

  • Si vous avez pris un prêt, rajoutez vos remboursements mensuels. Brigitte n’a pas fait de prêts pour lancer son activité.

  • Rajoutez votre montant annuel pour l’assurance Pro et divisez ce montant par 12.
    Brigitte n’a pas d’assurance Pro.

  • Éventuellement, rajouter le montant annuel de votre assurance prévoyance divisé par 12. Brigitte a pris une assurance prévoyance et elle paie pour cela, environ 20 € par mois.

  • Rajoutez l’ensemble de vos abonnements mensuels (services et logiciels) liés à votre activité (Par exemple les coûts d’hébergement si vous avez un site internet). Brigitte a un site internet, elle dépense 39 € par mois pour son hébergement et pour les différents services et logiciels auxquels elle est abonnée.

  • Si vous louez un local, rajouter le montant mensuel de la location. Brigitte travaille à son domicile.

  • Si vous embauchez un stagiaire, rajouter le montant total mensuel (charges comprises) du salaire. Brigitte travaille seule.

Coût Total mensuel des charges fixes de Brigitte : 126 €

-C Exemple d’un tableau Excel simplifié pour calculer les charges auto entrepreneur et la trésorerie.

C1 Trésorerie initiale (c’est simple, cela correspond au solde de votre compte bancaire)
Exemple : En début de mois, le solde bancaire de Brigitte est de 1200 €

C2 Total des charges fixes du mois.
Exemple : Pour Brigitte, le total des coûts fixes est de 126 €

C3 Chiffre d’affaires prévu du mois.
Exemple : En fonction des formations qu’elle ouvre ce mois-ci, Brigitte estime qu’elle va réaliser un chiffre d’affaires de 900 €

C4 Charges variables (essentiellement les cotisations sociales).
CALCUL = C3 x Taux charges Urssaf
Exemple Brigitte : Calcul = 900 x 0,23 = 207 €

C5 Revenus minimum à encaisser (salaire du mois)
Brigitte : 900 €

C6 Total des charges du mois.
CALCUL = C2 + C4 + C5
Brigitte : C6= 1233

C7 Rentrées prévues d’argent du mois. Pour Brigitte, cela correspond à 900 €, car les clients paient directement le total en ligne donc c’est le même montant que le chiffre d’affaires.
Par contre si vous permettez de payer en plusieurs fois ou si vous émettez des factures avec échéances ce montant devra correspondre aux règlements prévus qui correspondent à un chiffre d’affaires réalisé antérieurement.

C8 Trésorerie prévue en fin de mois. (Calcul =C1 — C6 + C7)
Brigitte : C8 = 1200 – 1233 + 900 = 867 €

C9 Bénéfice ou Perte du mois (Calcul = C8 — C1)
Brigitte = Perte de — 333 €.

Donc dans l’exemple, si Brigitte ne veut pas diminuer sa trésorerie elle devra se verser un salaire moindre.

Vous pouvez facilement et gratuitement télécharger en ligne des tableaux Excel pour vos budgets. Cependant, la majorité de ces tableaux permettent et imposent de détailler les charges et les revenus et pour moi c’est souvent une perte de temps (car je suppose que vous n’êtes pas à 10 € pret).

Le tableau ci-dessus est simple à réaliser et efficace. Si vous détaillez trop, vous allez y passer trop de temps chaque mois, ça va finir par vous souler et vous allez abandonner.

N’oubliez pas également d’optimiser vos frais professionnels : recherchez des solutions moins coûteuses pour votre matériel, vos déplacements ou encore vos abonnements.

Optimiser Vos Charges Freelance.

Maintenant que vous comprenez les charges freelance auto entrepreneur, passons à l’optimisation.

L’optimisation des charges pour les auto entrepreneurs est un élément clé pour maintenir la rentabilité de votre entreprise. En suivant ces conseils et en utilisant des exemples concrets, vous serez mieux équipé pour réduire vos dépenses tout en maintenant la qualité de vos services.

N’oubliez pas que chaque euro économisé contribue à la croissance de votre entreprise et à votre succès financier à long terme.

L'auto entrepreneur charges et impôts : Rationalisez vos dépenses.

Un bon point de départ pour optimiser les charges auto entrepreneur consiste à examiner attentivement vos dépenses actuelles.

Vous seriez surpris de voir à quel point des économies peuvent être réalisées en réduisant les coûts superflus.

Exemple : Supposons que vous ayez l’habitude de souscrire à des abonnements logiciels coûteux pour des outils dont vous n’avez qu’occasionnellement besoin. En analysant votre utilisation réelle, vous pourriez découvrir que vous pouvez économiser plusieurs centaines d’euros chaque année en annulant ces abonnements non essentiels.

Négociez avec vos fournisseurs.

N’ayez pas peur de négocier avec vos fournisseurs. Que ce soit pour vos fournitures de bureau, vos services en ligne ou vos contrats de location, il y a souvent de la place pour des économies supplémentaires.

Exemple : Vous payez un abonnement mensuel pour un service en ligne. Contactez le fournisseur et demandez s’il propose des réductions pour les paiements annuels ou semi-annuels. En passant à un paiement annuel, vous pourriez économiser 10 % ou plus sur votre facture totale.

L'auto entrepreneur charges et impôts : Externalisez intelligemment.

L’embauche d’un employé ou d’un stagiaire va augmenter sérieusement vos charges fixes. L’externalisation de tâches spécifiques peut être une option rentable. Vous payez uniquement pour les services dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin.

Exemple : Au lieu d’embaucher un graphiste à temps plein, vous pouvez externaliser la conception de votre logo à un graphiste indépendant pour un projet spécifique. Cela vous permet d’économiser sur les coûts liés à l’embauche et aux avantages sociaux tout en obtenant un travail de qualité.

L'auto entrepreneur charges et impôts : Analysez vos dépenses régulièrement.

Optimiser les charges auto entrepreneur ne consiste pas en une action unique. C’est un processus continu. Prenez l’habitude d’analyser régulièrement vos dépenses pour vous assurer que vous restez sur la bonne voie.
Chaque trimestre, passez en revue vos factures et vos dépenses pour rechercher des tendances. Vous pourriez constater que certaines dépenses augmentent progressivement.

En identifiant ces tendances, vous pouvez prendre des mesures correctives plus tôt plutôt que plus tard.

Conséquences d’une mauvaise gestion des charges pour les auto entrepreneurs.

Une mauvaise gestion des charges pour un freelance peut engendrer des répercussions significatives sur sa stabilité financière et sa viabilité professionnelle. Les conséquences de ne pas gérer adéquatement les charges sont multiples et peuvent avoir un impact négatif à court et à long terme.

Tout d’abord, une mauvaise gestion des charges peut entraîner des difficultés financières immédiates. Les charges professionnelles telles que les impôts, les cotisations sociales, les frais professionnels et les dépenses liées à l’activité doivent être calculés avec précision. En les sous-estimant ou en les négligeant, un freelance risque de se retrouver en situation de trésorerie insuffisante pour couvrir ces dépenses obligatoires. Cela peut conduire à des retards de paiement, à des pénalités fiscales ou à des problèmes avec les organismes sociaux.

De plus, une mauvaise gestion des charges pour les auto entrepreneurs peut entraver la croissance de l’activité. Si les charges auto entrepreneur ne sont pas correctement anticipées et budgétisées, le freelance peut avoir du mal à investir dans de nouveaux équipements, à développer de nouvelles compétences ou à prendre des opportunités de croissance.

Les projets à plus long terme, comme l’expansion de la clientèle ou le développement de nouvelles offres, peuvent également être compromis si les ressources nécessaires ne sont pas disponibles en raison d’une mauvaise gestion financière.

Sur le plan personnel, une mauvaise gestion des charges peut également avoir un impact sur la qualité de vie du freelance. Les charges non payées ou sous-estimées peuvent engendrer du stress, de l’anxiété et même des problèmes de santé mentale. Le sentiment d’insécurité financière peut peser lourdement sur le freelance, affectant sa créativité, sa productivité et sa motivation à travailler.

Enfin, à plus long terme, une mauvaise gestion des charges peut compromettre la durabilité de l’activité freelance. Si les dettes s’accumulent ou si les obligations fiscales et sociales ne sont pas respectées, cela peut entraîner des poursuites légales, des interdictions d’exercer ou même la fermeture forcée de l’entreprise. La réputation professionnelle du freelance peut également en souffrir, ce qui peut entraver ses chances d’obtenir de nouveaux contrats à l’avenir.

Pour éviter ces conséquences, il est crucial pour les freelances de mettre en place une gestion rigoureuse des charges. Cela implique de tenir des registres précis de toutes les dépenses et de tous les revenus, de prévoir les charges à venir et de budgétiser en conséquence.

En suivant une approche proactive et organisée en matière de gestion financière, les freelances peuvent prévenir les problèmes liés à une mauvaise gestion des charges et garantir une stabilité financière à long terme.

Quelles sont les ressources pour aider à gérer les charges auto entrepreneur ?

ressources utiles pour les charges des freelances

La gestion efficace des charges pour les auto entrepreneurs est cruciale pour le succès et la pérennité de toute activité de freelance. Heureusement, il existe de nombreuses ressources et outils à disposition pour aider les freelances à gérer leurs charges de manière stratégique et responsable.

  • Voici quelques-unes des ressources les plus utiles :
    1. Logiciels de comptabilité et de suivi des dépenses : Des plateformes telles qu’EBP Auto Entrepreneur, FreshBooks et Wave Accounting offrent des solutions de comptabilité spécialement conçues pour les freelances. Elles permettent de suivre les revenus et les dépenses, de générer des factures professionnelles et de produire des rapports financiers détaillés.
  • 2. Applications de budgétisation : Des applications comme YNAB (You Need A Budget) aident les freelances auto entrepreneurs à établir et à suivre des budgets précis. Elles permettent de catégoriser les dépenses, de surveiller les tendances financières et d’identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées.
  • 3. Conseillers financiers : Collaborer avec un conseiller financier peut aider les freelances à établir des stratégies de gestion des charges personnalisées. Ces professionnels peuvent offrir des conseils sur les économies d’impôts, la planification de la retraite et l’optimisation financière globale.
  • 4. Formations en gestion financière : De nombreuses ressources en ligne proposent des cours et des formations spécifiques à la gestion financière pour les freelances. Ces programmes abordent des sujets tels que la budgétisation, la gestion des impôts, la planification fiscale et la gestion de la trésorerie.
  • 5. Groupes et forums en ligne : Les freelances peuvent rejoindre des groupes et des forums en ligne dédiés à la gestion financière. Ces communautés offrent un espace pour poser des questions, partager des expériences et obtenir des conseils pratiques de la part d’autres freelances qui ont déjà fait face à des défis similaires.
  • 6. Organismes gouvernementaux et associations professionnelles : Les organismes gouvernementaux tels que l’Urssaf en France fournissent des informations et des ressources pour aider les freelances à comprendre et à gérer leurs obligations fiscales et sociales. De plus, des associations professionnelles spécifiques à chaque secteur d’activité peuvent offrir des conseils sur la gestion des charges liées à ce secteur.
  • 7. Livres et blogs spécialisés : De nombreux auteurs et blogueurs spécialisés dans la finance et la gestion des affaires offrent des ressources précieuses sous forme de livres, d’articles et de blogs. Ces sources peuvent fournir des conseils pratiques, des études de cas et des stratégies éprouvées pour une gestion réussie des charges.
    Voici par exemple un livre que je vous conseille sur les
    Carnets De Tenue De Compte.

En combinant ces ressources et en adaptant leur approche en fonction de leurs besoins spécifiques, les freelances peuvent développer une solide gestion des charges. La clé est d’être proactif, d’investir du temps dans l’éducation financière et d’utiliser les outils à disposition pour prendre des décisions utiles qui favoriseront la stabilité financière à long terme de leur activité.

Quand faut-il payer les charges auto entrepreneur ?

Concernant les cotisations sociales et autres charges dépendant de l’Urssaf, vous pouvez choisir d’effectuer une déclaration (et un paiement) tous les mois ou tous les trimestres.

Pour la cotisation foncière des entreprises, le paiement est à effectuer chaque année avant le 15 décembre.

Enfin, pour les impôts si vous avez opté pour le « Versement Libératoire » le paiement est effectué à l’Urssaf tous les mois ou tous les trimestres.

Et, si vous n’avez pas pris cette option, le paiement est effectué par le prélèvement à la source avec paiement d’acomptes mensuels ou trimestriels.

Conclusion.

En conclusion de cet article sur l’auto entrepreneur charges et impôts, il est essentiel de comprendre que la gestion des charges pour les auto entrepreneurs, constitue un des éléments les plus importants pour réussir dans votre activité de freelance.

Alors, n’attendez pas pour mettre en place une stratégie de gestion des charges efficace afin d’assurer la pérennité de votre entreprise.

Au départ, cela vous permet de calculer ce que l’on appelle le « point mort » ou seuil de rentabilité.

Le « point mort » correspond à la marge minimum à réaliser pour au moins subvenir à vos charges.

Ensuite dans votre plan de trésorerie vous ajoutez les revenus personnels que vous comptez tirer de votre affaire et vous en déduisez le chiffre d’affaires à réaliser. Et aussi, dans votre plan de financement, n’oubliez pas de prendre en compte les délais de paiement de vos clients.

Mais attention, si vous n’avez pas encore déposé vos statuts réfléchissez bien. Car, si les charges auto entrepreneur apparaissent trop importantes (loyer, salariés…) il sera sans doute préférable de choisir un autre statut (SARL — SAS…).

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Jean-Paul RIVES

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Auteur : Jean-Paul RIVES 

Passionné d’organisation, je me suis lancé il y a plus de 17 ans maintenant en tant que freelance consultant et j’ai conseillé avec succés de nombreuses PME et TPE.

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