Last Updated on 20/05/2025 by Jean-Paul RIVES
La règle 20 80 : gagnez gros avec la loi et le principe de Pareto
Sommaire
ToggleMarre de bosser comme un forcené pour des résultats moyens ?
De courir partout, d’empiler les tâches… sans voir la différence sur votre chiffre d’affaires ?
Bienvenue dans la réalité de 90 % des freelances.
Mais il y a une minorité.
Une élite silencieuse.
Ceux qui font 10 fois mieux que vous… avec 10 fois moins d’efforts.
Ceux qui mettent la priorité sur l’efficacité.
Leur secret ?
Ce n’est pas une to-do list magique.
Ce n’est pas une nouvelle appli de productivité.
C’est un principe vieux comme le monde.
Un truc aussi simple que redoutablement efficace : la règle 20 80.
Ou si vous préférez : le principe de Pareto.
Et ce principe peut changer votre vie.
Il repose sur ce qu’on appelle la distribution de Pareto : une inégalité naturelle qui s’observe dans presque tous les domaines, de l’économie à la productivité personnelle.
Car quand vous l’appliquez intelligemment à votre business, vous cessez d’agir au hasard.
Vous identifiez ce qui rapporte. Vous éliminez ce qui vous freine.
Vous en faites moins. Mais vous gagnez plus.
C’est ce qu’on appelle l’effet Pareto : une poignée d’actions concentrent l’essentiel de vos résultats.
Dans cet article, je vais vous montrer comment utiliser la loi de Pareto pour générer plus de revenus, retrouver du temps libre, et scaler sans vous cramer.
Pas de théorie. Que du concret.
Accrochez-vous. Ce que vous allez lire risque de chambouler votre façon de travailler.
« Ce n’est pas en s’acharnant partout qu’on avance. C’est en tapant là où ça compte. »
Jean-Paul RIVES Tweet
Comprendre vraiment la règle 20 80 (et pourquoi elle est sous-estimée)
Vilfredo Pareto.
Un nom qui sonne comme un plat de pasta…
Mais qui a mis le doigt sur l’un des principes les plus puissants que vous allez rencontrer dans votre vie pro.
Ce mec était économiste.
Un jour, il observe un truc dingue :
80 % des richesses en Italie étaient détenues par seulement 20 % des gens.
Et ce schéma, il se répète. Partout. Tout le temps.
→ 20 % des efforts = 80 % des résultats.
→ 20 % des clients = 80 % du chiffre d’affaires.
→ 20 % des tâches = 80 % de la valeur.
Ça pique un peu, non ?
Parce que derrière cette loi, il y a une vérité que peu de gens osent regarder en face :
Vous vous épuisez à bosser sur des trucs inutiles.
Ce principe repose sur une logique implacable : une minorité d’éléments, les “vital few”, produisent la majorité des résultats… tandis que la majorité, les “trivial many”, ne servent presque à rien.
Et pendant ce temps, ce qui pourrait vraiment changer la donne… est laissé de côté.
Alors oui, la règle 20 80, ce n’est pas juste une curiosité d’économiste.
C’est une claque.
C’est d’ailleurs ce que font les grandes méthodes de performance comme Six Sigma, qui s’appuient sur ce principe pour identifier les causes majeures des défauts.
Une claque qui vous dit :
Arrêtez de vous disperser.
Repérez ce qui compte.
Et misez à fond là-dessus.
La plupart des Freelances et entrepreneurs en ont entendu parler.
Mais très peu l’appliquent. Et encore moins, la comprennent vraiment.
Alors, posons les bases.
Le principe de Pareto, c’est ça :
80 % des résultats viennent de 20 % des actions.
Ce n’est pas une formule magique.
Ce n’est pas une loi absolue.
Mais c’est un levier démentiel quand on apprend à s’en servir.
C’est d’ailleurs l’un des piliers du processus DMAIC utilisé en amélioration continue (Définir, Mesurer, Analyser, Innover, Contrôler), qui commence justement par identifier les actions à fort impact.
Le problème ?
C’est que vous continuez à traiter toutes vos tâches comme si elles avaient la même valeur.
Vous répondez à tous les e-mails. Vous gérez tous les clients. Vous publiez tous les jours.
Et vous vous épuisez pour un résultat médiocre.
La vérité ?
C’est qu’il y a dans votre business une poignée d’actions qui font toute la différence.
Le reste ?
Du bruit.
Et pour isoler ces 20 % critiques, vous pouvez vous appuyer sur des outils visuels comme le diagramme de Pareto, qui permet de voir d’un coup d’œil ce qui mérite vraiment votre énergie.
Loi de Pareto : Exemples d'applications.
Vous connaissez peut-être les exemples classiques de la règle des 20 80 :
20 % des efforts = 80 % des résultats.
20 % des clients = 80 % du chiffre.
20 % des causes = 80 % des emmerdes.
Oui, ça paraît bateau. Sauf que dans la vraie vie, ça change tout.
Voici ce que ça donne quand on l’applique sérieusement, pas juste pour faire genre.
- Le principe de Pareto en gestion de projet
Ne traitez pas toutes les tâches. Ce serait une perte de temps.
Attaquez les 20 % qui foutent 80 % du bordel dans vos plannings.
C’est souvent là que ça coince. Et c’est là que vous devez taper.
Et, c’est exactement ce qu’analyse la méthode ABC, en classant les actions selon leur valeur ajoutée réelle. - En analyse de risque
Inutile d’imaginer tous les scénarios catastrophes.
Cherchez les 2-3 causes majeures qui génèrent presque tous les plantages.
Et colmatez ces brèches-là.
Le reste, c’est du bruit.
C’est un levier fondamental dans la gestion des risques, pour identifier et prioriser les failles critiques. - En ventes
Vous avez 30 produits ?
Mais 4 qui font tout le chiffre.
Vous savez quoi faire.
Vendez ceux-là à fond. Et reléguez les autres au second plan. - En logistique
Vous voulez gérer vos stocks sans péter un câble ?
Faites une classification ABC.
Spoiler : les A (20 % des articles) font 80 % de la valeur.
Donc, gérez-les comme de l’or en barre.
La gestion des stocks moderne repose en grande partie sur ce type d’analyse différenciée. - En marketing
Arrêtez de viser tout le monde.
Identifiez le segment qui achète vraiment.
Et concentrez votre feu dessus. - En gestion des coûts
20 % des postes de dépense vous ruinent.
Repérez-les.
Et demandez-vous si vous ne pouvez pas dégraisser un peu.
Parfois, il suffit d’un ajustement pour respirer. - En maintenance et qualité
Là encore, ce sont toujours les mêmes 20 % de causes qui créent 80 % des problèmes.
Tirez sur ces leviers. Ce sont eux qui plombent vos machines, vos produits, vos process.
C’est une base incontournable en gestion de la qualité et en stratégie Kaizen. - La règle 20 80 en organisation personnelle
Vous êtes débordé ?
Normal.
Vous traitez 100 % des tâches… comme si elles avaient toutes la même importance.
Erreur.
Focalisez-vous sur les 20 % qui font avancer le business.
Et foutez le reste à la trappe ou déléguez.
Et enfin, pour convaincre vos équipes …
Un bon diagramme de Pareto, ça parle.
C’est visuel. C’est concret.
Et ça fait passer un message simple :
Se focaliser sur les vital few et mettre de côté les trivial many.
Identifier les 20 % qui font tout péter
Prenez un papier. Listez vos tâches, vos clients, vos sources de revenus.
Et demandez-vous :
Qu’est-ce qui me rapporte vraiment ?
Qu’est-ce qui me pompe du temps pour des clopinettes ?
Quelles sont les actions qui génèrent des effets démesurés ?
Vous allez découvrir que certaines tâches vous rapportent 10x plus que d’autres.
Et pourtant, vous y consacrez le même temps… voire moins.
C’est là que le principe de Pareto devient explosif :
Vous arrêtez d’être occupé.
Vous devenez stratégique.
Vous entrez dans une logique d’analyse ABC : vous classez vos tâches, vos clients, vos actions selon leur vraie rentabilité.
Appliquer la règle 20 80 à son business de freelance
Appliquez la loi de Pareto à vos clients : virez les boulets, chouchoutez les pépites.
Vous voulez faire grossir votre business ?
Commencez par regarder qui vous servez.
Parce que là aussi, le principe 20/80 s’applique à la lettre :
20 % de vos clients génèrent 80 % de votre chiffre.
Et les 80 % restants ?
Ils vous sucent votre énergie pour des clopinettes.
C’est dur à entendre ?
Peut-être.
Mais c’est la réalité.
C’est ce qu’on appelle une analyse de portefeuille client : vous segmentez selon la rentabilité réelle et non l’affectif.
Le problème des “petits clients” ?
Ils paient peu.
Ils chipotent.
Ils en demandent toujours plus.
Et ils bouffent votre temps, votre patience, vos marges.
Pendant ce temps-là…
Les bons clients, ceux qui paient bien, sont mis sur pause.
Pas assez de dispo. Pas assez d’attention. Pas de nouvelle offre à leur proposer.
C’est du sabotage pur et simple.
Et le coupable, c’est vous.
Ce qu’un entrepreneur intelligent fait ?
- Il trie.
Il identifie les 20 % de clients qui font la différence.
Ceux qui payent rubis sur l’ongle. Ceux qui sont faciles à gérer. Ceux qui apprécient vraiment votre valeur.
Ce sont vos vital few. Les garder heureux, c’est garder votre business en vie. - Il nettoie.
Il vire (ou laisse partir) les clients chronophages, radins ou toxiques.
Oui, vous avez le droit de dire non.
Oui, vous pouvez refuser un client.
Un mauvais client coûte plus cher qu’il ne rapporte. - Il optimise.
Il augmente la valeur moyenne des bons clients.
Upsells, services premium, accompagnement VIP…
Il soigne la relation. Il crée plus de valeur. Il facture mieux.
C’est ce qu’on appelle une stratégie de montée en gamme. Moins de clients, mais plus de valeur par client.
Vous voulez un business rentable, fluide, agréable ?
Ne courez pas après tous les clients.
Concentrez-vous sur les bons. Servez-les mieux. Gagnez plus.
Et laissez les autres aux concurrents qui aiment perdre leur temps.
20 % de vos offres font 80 % de votre chiffre. Et vous, vous continuez à vous disperser ?
Vous avez peut-être une belle gamme de produits.
Des offres bien pensées. Des heures de boulot. Des pages de vente peaufinées.
Bravo.
Mais maintenant, regardez vos chiffres.
Vous allez découvrir un truc brutal :
La majorité de votre chiffre d’affaires ne vient que de 2 ou 3 offres.
Les autres ?
Des miettes.
Elles dorment sur votre site. Elles rassurent votre ego. Mais elles ne vendent pas.
Bienvenue dans le monde réel :
Le principe de Pareto s’applique aussi à vos produits.
Et ce sont ces produits à forte valeur ajoutée qui doivent concentrer 80 % de votre énergie marketing.
Ce que ça veut dire ?
80 % de vos ventes viennent de 20 % de vos offres.
80 % de vos clients achètent toujours la même chose.
80 % de votre marge, c’est une poignée de produits bien placés.
Autrement dit : vous possédez déjà une gamme rentable. Ce n’est pas plus d’offres qu’il vous faut. C’est mieux vendre celles qui fonctionnent.
Et pourtant…
Vous continuez à bosser sur des trucs qui ne décollent pas.
À refaire une énième mini-formation.
À bidouiller une offre que personne ne veut.
À relancer un produit “juste au cas où”.
C’est pas de la stratégie, ça.
C’est du bricolage.
Ce que fait un pro ?
Il regarde ce qui marche.
Il isole les offres qui vendent.
Et il les rend encore meilleures.
Il bosse le copywriting. Il renforce les preuves. Il optimise le tunnel.
Et surtout :
Il arrête de vouloir tout vendre à tout le monde.
Il comprend que l’effet de levier est dans l’optimisation, pas dans la multiplication.
Le vrai levier, il est là :
Ne multipliez pas les offres.
Multipliez l’impact de vos offres qui convertissent.
Parce que dans le business, on ne gagne pas à celui qui crée le plus.
On gagne quand on mise tout sur les 20 % qui rapportent.
Donc, arrêtez de vendre tout. Vendez mieux ce qui marche déjà.
La loi de Pareto, version contenu
Vous voulez faire décoller votre visibilité ?
Remplir votre liste e-mail ?
Attirer des prospects qualifiés à la pelle ?
Parfait.
Mais posez-vous une question simple :
Combien de vos contenus génèrent vraiment du résultat ?
Pas des likes.
Pas des commentaires sympas.
Du résultat = trafic, abonnés, ventes.
Spoiler :
80 % de ce que vous publiez ne sert à rien.
Et les 20 % restants font tout le boulot.
Ce sont vos contenus piliers, ceux qui bossent pour vous 24h/24. Ceux qui méritent toute votre attention.
Vous publiez 30 articles ?
3 ou 4 ramènent tout le trafic SEO.
Vous balancez 20 posts sur Facebook ?
1 ou 2 font exploser l’engagement. Les autres ? Silence radio.
Vous avez 10 lead magnets ?
Un seul vous génère des abonnés tous les jours.
Ces chiffres ne mentent pas. C’est la réalité du trafic organique.
Et pourtant…
Vous continuez à créer en masse.
À faire du “contenu pour alimenter”.
À écrire pour écrire.
Erreur fatale.
…
Ce qu’un créateur malin fait ?
- Il identifie ses contenus 20 %.
Ceux qui performent vraiment.
Il regarde les stats. Il analyse. Il comprend pourquoi ils fonctionnent.
C’est de l’analyse de performance SEO, pas de la devinette. - Il recycle, optimise, pousse à fond.
Il reprend ces contenus. Il les met à jour. Il les transforme en vidéos, carrousels, emails.
Il les republie. Il les booste. Il en fait des aimants à leads.
C’est ce qu’on appelle du recyclage de contenu intelligent. Une stratégie d’efficacité éditoriale imparable. - Il arrête de produire dans le vide.
Il passe du mode « quantité » au mode « efficacité ».
Moins, mais mieux.
Créer du contenu, ce n’est pas cocher des cases.
C’est une stratégie.
Et votre job, c’est de miser sur les contenus qui rapportent vraiment.
Pas de jouer à l’usine à textes.
Parce qu’au final, ce ne sont pas ceux qui publient le plus qui gagnent.
Ce sont ceux qui publient ce qui compte.
Et ce qui compte, ce sont les 20 % qui déclenchent 80 % de vos conversions.
La règle 20 80 appliquée à vos tâches : ce que vous devez arrêter de faire dès aujourd’hui.
Soyons honnêtes.
Votre to-do list déborde.
Elle est longue comme un jour sans wifi.
Et chaque matin, vous ouvrez les yeux avec cette petite boule au ventre : “J’ai encore dix mille trucs à faire…”
Stop !
Ce que vous devez comprendre, c’est ça :
80 % de ce que vous avez prévu ne sert à rien.
Ou presque.
Pas parce que les tâches sont inutiles en soi…
Mais parce qu’elles n’ont pas d’impact réel.
La règle 20 80, ici, elle fait l’effet d’une gifle :
20 % de vos tâches génèrent 80 % de vos résultats.
Tout le reste ?
Du bruit. De l’agitation. De l’illusion de productivité.
Et c’est exactement pourquoi la priorisation des tâches devient un réflexe vital pour tout freelance qui veut avancer.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
- Vous avez 10 trucs à faire aujourd’hui ?
Y’en a 2 qui comptent vraiment.
Identifiez-les. Faites-les en premier. Le reste peut attendre. - Vous passez 3 heures à fignoler une bannière ?
Alors que vous n’avez toujours pas répondu à ce prospect chaud comme la braise ?
C’est une erreur stratégique. - Vous brassez des mails, des réunions, des post-its partout ?
Mais vous ne passez jamais 30 minutes à bosser sur une vraie offre ?
Encore raté.
Parce que vous dilapidez votre temps à forte valeur ajoutée dans des broutilles sans impact.
Ce qu’un freelance malin fait ?
Il coupe. Il trie. Il simplifie.
Il se concentre sur ce qui rapporte : clients, ventes, livrables, visibilité.
Et il jette le reste à la poubelle (ou il le délègue, s’il peut).
C’est ce qu’on appelle de la gestion stratégique du temps. Pas du remplissage d’agenda.
Vous voulez avancer pour de vrai ?
Ne cherchez pas à tout faire.
Cherchez à faire ce qui compte.
Parce qu’au fond, le temps n’est pas le problème.
Le vrai problème, c’est votre sélection.
Alors ?
Identifiez et priorisez les tâches à fort potentiel.
Automatisez ce qui vous bouffe du temps, les actions répétitives (mails, relances, planifications…).
Déléguez ou supprimez les trucs sans valeur.
Le principe de Pareto pour accroitre ses revenus :
La gestion de votre temps est essentielle pour accroitre vos revenus.
20% de votre temps aménera 80% de vos revenus.
On ne va pas tourner autour du pot.
Si vos revenus plafonnent, ce n’est pas parce que vous ne bossez pas assez.
C’est parce que vous perdez votre temps sur les mauvaises tâches.
Et surtout, vous négligez les tâches à forte rentabilité – celles qui font décoller votre business pour de vrai.
Vous voulez un scoop ?
Ce n’est pas en remplissant des tableaux Excel ou en répondant à des mails inutiles que vous allez doubler votre chiffre d’affaires.
La vérité, la voilà :
80 % de vos résultats viennent de 20 % de votre temps.
Et si vous êtes honnête, vous le savez déjà.
C’est ce moment où vous décrochez un gros contrat.
Ce coup de fil qui transforme un prospect en client.
Cette offre irrésistible que vous balancez à votre liste et qui déclenche un raz-de-marée de ventes.
Ce sont vos leviers de revenu. Et vous ne pouvez plus les traiter comme des tâches banales.
Ces instants-là, ces actions-là… ce sont vos pépites.
Et pourtant ?
Vous les traitez comme le reste. Vous les noyez dans la masse.
Grave erreur.
Ce que vous devez faire ?
- Identifiez vos 20 % à haute valeur.
Ce qui rapporte. Ce qui transforme. Ce qui construit votre business pour de vrai.
Ce sont vos activités à efficacité commerciale maximale. Et elles doivent devenir sacrées dans votre emploi du temps. - Protégez ce temps comme un pitbull.
Pas de distraction. Pas de rendez-vous foireux. Minimisez le temps sur les réseaux sociaux et les emails. - Éliminez ou déléguez les 80 % qui rapportent que dalle.
Oui, même si ça vous « occupe ». L’occupation n’est pas du travail. C’est un piège.
Vous voulez gagner plus ?
Ne bossez pas plus.
Bossez mieux.
Et investissez vos heures là où elles valent vraiment quelque chose.
La productivité, ce n’est pas une app ou une to-do.
C’est un art : l’art de dire non au superflu.
Parce que votre temps, c’est votre capital.
Et vous n’avez pas le droit de le gaspiller.
En appliquant le principe de Pareto, vous devenez un chef d’orchestre. Vous faites jouer les bons instruments au bon moment.
La règle 20 80 : Étude de cas
Comment Marc a doublé ses revenus en travaillant 30 % de moins
Marc est freelance en rédaction web.
Depuis 3 ans, il vit correctement de son activité… mais il rame.
Il bosse 50 heures par semaine.
Il gère une dizaine de clients.
Il produit des articles, des newsletters, des fiches produits, des pages de vente…
Il court partout.
Il facture à l’heure.
Et il est au bord de l’épuisement.
Bref, Marc avait un problème d’efficacité opérationnelle.
Le déclic : « Je suis occupé, mais pas efficace »
Un jour, il tombe sur un post qui parle de la règle 20 80.
Il comprend que 80 % de ses résultats viennent probablement de 20 % de ses actions.
Alors il fait un truc tout bête …
Il prend une feuille et il écrit noir sur blanc :
- Ses 10 clients
- Ses revenus générés par chacun
- Son temps passé pour chaque mission
Et là, c’est le choc.
Deux clients lui rapportent 72 % de ses revenus…
… et ne prennent que 25 % de son temps.
Le reste ?
Des clients qui payent mal.
Demandent trop.
Chipotent.
Et bouffent son énergie.
Alors, c’est là qu’il réalise l’importance d’identifier ses clients rentables.
L’application concrète de la règle 20 80
Marc décide de réorganiser son business autour du principe de Pareto.
Voici ce qu’il fait :
- Il arrête de bosser avec 4 petits clients qui ne sont ni rentables ni plaisants.
- Il augmente ses tarifs de 20 % avec ses 6 clients (ils acceptent).
- Il automatise ses relances, devis, factures.
Il met en place un système d’automatisation des tâches à faible valeur pour libérer son agenda. - Il crée une offre premium à 3 000 € pour attirer des clients haut de gamme.
- Et il adopte une stratégie de spécialisation : il ne fait plus que ce qu’il maîtrise à 100 % — les pages de vente.
Résultat en 6 mois :
Chiffre d’affaires : +85 %
Temps de travail : –30 %
Sérénité mentale : x10
Positionnement clair
Clients plus pros, missions plus alignées
Un plan d’action complet et concret !
Un plan d’action complet et concret à appliquer dès aujourd’hui pour faire décoller votre activité… C’est si évident et tellement différent de ce que vous voyez partout… que vous n’en reviendrez pas.
Conclusion
La règle 20 80 appelée aussi « la loi de Pareto », ce n’est pas un concept de prof de fac.
C’est une arme.
À condition de l’utiliser.
C’est un raccourci intelligent pour gagner plus, travailler moins, et surtout reprendre le contrôle.
Vous pouvez continuer à tout faire.
Ou vous pouvez faire mieux avec moins.
Maintenant que vous avez les clés…
Il est temps de transformer votre business en appliquant une stratégie centrée sur vos leviers les plus rentables.
Faites le tri. Focalisez. Maximisez l’impact. Et laissez tomber le reste.
La règle 20 80 n’est pas une option. C’est la base de votre performance.
Maintenant, redéfinissez votre stratégie, et appliquez le principe de Pareto à votre propre système de travail.
Bravo, vous êtes arrivé à la fin de cet article.
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Un grand Merci d’avance.
Ensemble, faisons de vos efforts une victoire éclatante !
À votre réussite…
Jean-Paul RIVES
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Livre : la règle 20 80 – Faire plus avec moins ! Un ouvrage classique, vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde.
F.A.Q. – Tout ce que vous devez savoir sur la règle 20 80
1. Qu’est-ce que la règle 20 80, aussi appelée principe de Pareto ?
C’est un principe de distribution déséquilibrée :
80 % des résultats proviennent de 20 % des efforts.
Exemple : 20 % de vos clients génèrent 80 % de votre chiffre d’affaires.
2. Est-ce une loi mathématique exacte ?
Non. Ce n’est pas une loi rigide, mais une tendance fréquente.
Ce peut être 70/30, 90/10… l’idée clé, c’est que tout n’a pas la même importance.
3. Comment appliquer concrètement le principe de Pareto dans mon business ?
Commencez par identifier :
- Vos 20 % de clients les plus rentables
- Vos 20 % d’offres les plus demandées
- Vos 20 % d’actions marketing les plus efficaces
Puis priorisez-les, et délestez-vous du reste.
4. Est-ce que je dois arrêter 80 % de ce que je fais ?
Pas du jour au lendemain.
Mais vous devez apprendre à éliminer, déléguer ou automatiser tout ce qui n’a pas un impact fort.
L’idée, c’est de faire mieux avec moins.
5. Est-ce que la loi de Pareto fonctionne pour tous les profils ?
Oui. Que vous soyez freelance, entrepreneur, coach, créateur de contenu…
Le principe s’applique à la gestion du temps, au business, au marketing, à vos offres, à vos clients.
C’est un levier universel.
6. Peut-on combiner la règle 20 80 avec d’autres méthodes d’organisation ?
Absolument. Elle complète à merveille :
- La méthode Eisenhower (priorisation)
- Le Time blocking
- La matrice d’impact
- La loi de Parkinson
C’est un filtre puissant pour trier ce qui mérite vraiment votre énergie.
7. En quoi la règle 20 80 peut changer ma vie d’indépendant ?
Elle vous oblige à arrêter de confondre activité et productivité.
En l’appliquant, vous réduisez votre charge mentale, vous gagnez en clarté, et vous maximisez vos résultats… sans sacrifier votre temps.
Auteur : Jean-Paul RIVES
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