Last Updated on 11/04/2025 by Jean-Paul RIVES
Comment devenir coach professionnel : La méthode choc pour gagner gros
Sommaire
ToggleEt si vous faisiez enfin un métier qui a du sens ?
Vous en avez marre ?
Marre de votre boulot, de cette impression d’avoir fait le tour.
Vous êtes dans cette réunion. Encore une.
L’écran brille, les notes s’empilent, et votre cerveau divague.
À quoi bon ?
Vous avez fait le tour. Ce job n’a plus de sens.
Et au fond de vous, il y a ce feu.
Un feu qui murmure :
« Tu pourrais aider les autres. Tu pourrais faire quelque chose qui compte vraiment. »
Alors vous y pensez. Un nouveau projet professionnel : « Devenir coach pro ».
C’est tentant. C’est même excitant.
Mais vous avez aussi des doutes :
✔️ Est-ce que c’est fait pour moi ?
✔️ Faut-il vraiment un diplôme ?
✔️ Est-ce que je vais réussir à en vivre ?
Bonne nouvelle : non seulement c’est possible, mais si vous suivez les bonnes étapes, vous pouvez même cartonner.
Parce que non, on ne s’improvise pas coach.
Et oui, il existe un vrai chemin pour y arriver, sans bullshit.
Et non, vous n’avez pas besoin d’être psy, DRH ou gourou pour réussir.
Dans ce guide ultra-complet, vous allez découvrir :
✅ Ce qu’est vraiment le coaching pro (pas la version Bullshit qu’on voit partout)
✅ Les formations sérieuses (et les attrape-nigauds à éviter)
✅ Comment créer votre activité en partant de zéro, même sans réseau ni budget
✅ Et surtout, comment éviter les erreurs que 90 % des débutants font.
Pas de baratin. Pas de promesse miracle.
Juste un plan clair et pragmatique pour :
✅ Vous reconvertir et changer de vie. Pour de vrai.
✅ Vous professionnaliser
✅ Et enfin vivre de votre passion pour l’accompagnement
Prêt à changer de cap ?
Parfait. Voici comment devenir coach professionnel aujourd’hui. Pas à pas.
« Le coaching, c’est aider l’autre à devenir la meilleure version de lui-même. »
Rich Litvin Tweet
Pourquoi vouloir devenir coach professionnel aujourd’hui ?
De plus en plus de personnes cherchent du sens, de l’alignement, de l’humain.
Et c’est exactement ce que propose le métier de coach professionnel.
Parce que le monde part en vrille.
Les carrières se brisent. Les gens s’épuisent.
Et partout, une même question revient :
« Mais qu’est-ce que je fous là ? »
Alors ils cherchent.
Du sens.
De la clarté.
Du vrai.
Le coaching, une réponse au chaos ambiant
Aujourd’hui, tout va trop vite.
Les entreprises se réinventent.
Les parcours pro se désintègrent.
Les repères sautent.
Le développement personnel et professionnel ?
Ce n’est plus une option, mais une nécessité. Un besoin vital.
Résultat : le coaching explose.
Et, devenir coach professionnel aujourd’hui apparait comme une opportunité juteuse.
Un marché en pleine explosion
Les chiffres parlent d’eux-mêmes concernant les perspectives de carrière en coaching.
- Le marché explose : +6 % de croissance par an (source : ICF & PwC)
- Les profils tous azimuts : managers, indépendants, étudiants, salariés en vrac.
- Une attente forte : écoute, accompagnement solide, humain, pragmatique.
En clair : la demande est là. Et elle ne fait que grandir.
Et qui les aide à ça ? Le coach professionnel.
Un métier qui transforme des vies (et la vôtre)
Vous croyez qu’être coach professionnel, c’est savoir motiver et poser quelques questions autour d’un café » ?
Vous avez tout faux !
Les qualités d’un bon coach :
Être un bon coach professionnel, c’est créer un espace sécurisé, sans jugement, où l’autre peut :
- Prendre conscience de ses blocages
- Mettre des mots sur ses doutes
- Oser des choix plus audacieux
C’est puissant.
C’est transformateur.
Et c’est profondément gratifiant.
C’est voir un client oser enfin une décision qu’il repoussait depuis des années…
Et se dire :
« Voilà. C’est précisément pour ça que je fais ce job. »
Un métier aligné avec vos valeurs
Si vous aimez faire grandir les gens,
Si vous êtes du genre à écouter vraiment,
Si vous sentez que votre place est là, dans l’accompagnement…
Alors oui, aujourd’hui, le coaching peut devenir bien plus qu’une reconversion.
Devenir coach professionnel, c’est peut-être votre mission de vie.
Coach professionnel : en quoi ça consiste vraiment ?
Non ! Ce n’est pas donner des conseils ou secouer les chakras sur Instagram.
Aujourd’hui, beaucoup veulent devenir coach professionnel.
Mais entre nous, très peu savent ce que ça veut dire.
Alors on va clarifier tout de suite.
❌ Un bon coach pro ne donne pas de conseils
❌ Ce n’est pas un psy
❌ Ce n’est pas un mentor
❌ Ce n’est pas un consultant
❌ Ce n’est surtout pas un gourou qui balance des phrases toutes faites sur Instagram.
Le rôle et les missions concrètes du coach professionnel
Un coach professionnel, c’est un guide.
Pas un sauveur. Pas un donneur de leçons.
Un guide qui accompagne une personne à trouver ses propres réponses.
Et c’est là toute la finesse du métier.
Il ne dit pas : « Voici ce que tu dois faire. »
Il pose des questions puissantes, il écoute vraiment, et il reflète ce que vous ne voyez pas.
Il n’apporte pas LA SOLUTION.
Il crée l’espace pour que VOUS la fassiez émerger.
Et ça, c’est tout sauf simple.
Concrètement, un coach, ça sert à quoi ?
- Clarifier un objectif (pro, perso, relationnel…)
- Identifier les blocages : croyances, peurs et freins inconscients
- Poser les bonnes questions, celles qui déclenchent des prises de conscience
- Accompagner la progression, séance après séance, jusqu’au vrai déclic
Quelques exemples concrets de personnes qui cherchent un coach :
- Claire, salariée en plein floue, veut enfin oser changer de poste.
- Julien, entrepreneur, doute de son autorité et veut améliorer son leadership.
- Sophie, manager, veut mieux gérer son équipe et sortir du stress chronique.
Et là, attention : le coach ne fait pas à leur place.
Il ne fournit pas de solution toute faite.
Il ne tire pas le client vers le haut — il lui tend un miroir.
Son job, c’est de faire accoucher l’autre de sa propre solution.
C’est subtil. C’est puissant. Et quand c’est bien fait… c’est transformateur.
J’adore cette phrase du célèbre entraineur Tom Landry :
« Le coach est celui qui vous dit ce que vous ne voulez pas entendre, qui vous fait voir ce que vous ne voulez pas voir, pour que vous puissiez devenir ce que vous voulez être. »
Dans le prochain chapitre, je vous montre comment on apprend à faire ça bien.
Coach, psy, mentor, consultant : les vraies différences
C’est la confusion classique.
Et pourtant, si vous voulez devenir coach professionnel, vous devez comprendre ça par cœur.
Le psy ? Il bosse sur le passé. Les blessures. Les traumas. Il aide à se reconstruire.
Le mentor ? Il conseille. Il vous dit « moi à ta place, je ferais ça ». Il transmet son expérience.
Le consultant ? Il vous propose et vous indique avec un plan précis ce que vous devez faire.
Le coach, lui ? Il regarde le présent et le futur.
Il part d’un postulat simple :
Le client a déjà en lui les ressources.
Il n’est pas à réparer. Il est à révéler.
Le coach ne soigne pas.
Le coach ne conseille pas.
Le coach fait émerger.
Et c’est là que la magie opère.
Parce que quand vous voyez quelqu’un reconnecter avec ses propres forces…
Quand il prend une décision qu’il repoussait depuis des mois…
Vous comprenez que ce métier, c’est pas juste un job.
C’est un levier de transformation.
Et vous allez apprendre à l’utiliser.
Les différentes formes de coaching
Le coaching professionnel, c’est un univers à part entière, avec plusieurs spécialités dont voici les principales :
- Coach business : pour aider les managers à mieux gérer leurs équipes, développer leur leadership, ou créer une vraie cohésion.
- Coaching de carrière : pour ceux qui veulent se reconvertir, s’orienter, ou juste retrouver du sens dans ce qu’ils font.
- Coaching de dirigeants : là, on parle posture de leader, vision stratégique, prises de décisions lourdes. Du costaud.
- Coach de vie : équilibre perso, gestion des émotions, confiance en soi. C’est plus intime, mais tout aussi puissant.
- Coaching en organisation du travail : Gestion du temps, gestion de projet, productivité.
Chaque spécialité a ses méthodes, ses enjeux et ses outils et techniques de coaching.
Mais voilà le plus important :
Choisissez celle qui vous parle.
Celle où vous sentez que vous pouvez faire une vraie différence.
Parce que c’est là que vous serez bon.
Et c’est là que vos clients auront des résultats.
Comment devenir coach professionnel ?
Les vraies étapes. Sans bullshit. Sans raccourci.
« On ne naît pas coach pro. On le devient. »
Et non, écouter ses potes ne suffit pas.
Ni avoir lu trois bouquins de développement perso.
C’est l’erreur classique : croire que l’envie d’aider suffit.
Spoiler : ça ne suffit pas.
Le coaching, c’est un vrai métier, pas un hobby.
Devenir coach professionnel, ça s’apprend. Ça se pratique. Ça se structure.
Et si vous voulez être pris au sérieux — par vos futurs clients, par le marché, par vous-même.
Il y a des étapes indispensables à respecter.
Pas de raccourci. Pas de formule magique.
Juste un plan de vol clair pour poser les fondations d’une activité solide.
Dans la suite, je vous détaille chaque étape.
Ce qu’il faut faire, dans quel ordre, et comment éviter les pièges.
Prêt à passer pro ? Alors on y va.
1️⃣ Se former sérieusement (et éviter les arnaques)
Il n’existe aucun diplôme d’État obligatoire pour devenir coach professionnel en France.
Mais ne pas se former, c’est jouer à l’apprenti sorcier.
Se lancer sans formation, c’est comme jouer au chirurgien après avoir watché Grey’s Anatomy.
➡️ C’est dangereux. Et ça se voit à 100 km.
Heureusement, il existe des options solides :
✅ Des écoles reconnues, accréditées ICF ou certifiées RNCP
✅ Des formations sérieuses, même courtes, pour poser les bases
✅ Des programmes en ligne, avec supervision (parce que non, on n’apprend pas à coacher tout seul dans son coin)
Le bon indicateur ?
Une formation certifiante en coaching qui vous apporte :
De la théorie
De la pratique
De l’éthique
Un vrai cadre déontologique.
Et fuyez les promesses foireuses du type « Devenez coach certifié en 21 jours ».
Ce n’est pas une reconversion. C’est une escroquerie.
2️⃣ Trouver votre niche & votre zone d’expertise
Erreur n° 1 des débutants : vouloir coacher tout le monde.
Si vous voulez être pris au sérieux (et vivre de votre activité), il va falloir choisir.
Un public clair :
- Entrepreneurs
- Femmes en reconversion
- Cadres en burn-out
- Étudiants paumés…
Et un problème précis :
- Confiance en soi
- Leadership
- Productivité
- Orientation
- Gestion du temps
- Équilibre de vie
- Organisation quotidienne…
Pourquoi c’est vital ?
Parce que pour devenir coach professionnel le positionnement, c’est votre phare.
C’est ce qui fait que les bonnes personnes vous trouvent…
… et surtout, qu’elles vous fassent confiance.
Un coach flou n’attire personne.
Un coach précis devient incontournable.
Et rappelez-vous : les gens ne payent pas pour de « l’accompagnement ».
Ils payent pour résoudre un problème clair, avec un résultat concret.
Donc, trouvez votre zone. Affûtez votre message. Et vous verrez la magie opérer.
3️⃣ Pratiquer, pratiquer, pratiquer
On ne devient pas coach professionnel en collectionnant les certifs.
Ni en regardant des vidéos YouTube en boucle.
Vous devenez coach en coachant. Point.
Avant de vendre quoi que ce soit :
✅ Faites vos armes avec de vrais clients test
✅ Faites-vous superviser par un coach expérimenté
✅ Demandez des retours francs sur votre posture, vos questions, votre impact
Parce que le coaching, c’est comme le sport ou la musique.
Vous pouvez connaître toutes les théories du monde…
Si vous ne pratiquez pas, vous resterez bloqué au niveau amateur.
Et vos futurs clients méritent mieux que ça.
Donc avant de vous lancer sur le marché :
pratiquez. Tombez. Relevez-vous. Améliorez-vous.
C’est comme ça qu’on devient bon.
Et c’est comme ça qu’on change des vies.
4️⃣ Obtenir une certification (non obligatoire, mais stratégique)
Soyons clairs : ➡️ Non, une certification n’est pas obligatoire pour devenir coach professionnel en France.
Mais si vous voulez inspirer confiance, surtout au début, elle fait toute la différence.
Pourquoi ?
✅ Elle rassure vos clients : « OK, cette personne est formée sérieusement »
✅ Elle vous démarque dans un marché où tout le monde s’improvise coach du jour au lendemain
✅ Elle renforce votre légitimité, surtout si vous visez du B2B.
Et, si vous voulez bosser avec des entreprises ou des institutions…
Là, c’est simple : Pas de certification = pas de mission.
Alors oui, c’est un investissement.
Mais c’est aussi un signal fort.
Un gage de sérieux. Et parfois, le déclic qui fait signer un client.
Conclusion : pour devenir coach professionnel la certification, c’est pas obligatoire sur le papier…
Mais dans la vraie vie ? Fortement recommandé.
5️⃣ Poser les bases de votre future activité
OK, vous êtes formé.
Vous vous êtes entrainé.
Vous commencez à prendre confiance.
Mais attention : c’est maintenant que tout commence vraiment.
Vivre du coaching, c’est un autre sport.
Voici les fondations à poser maintenant :
✅ Choisir un statut juridique adapté (micro-entreprise, société, etc.)
✅ Construire une offre claire, concrète, irrésistible
✅ Fixer vos tarifs (on verra ça plus loin, en détail)
✅ Et surtout : trouver vos premiers clients
C’est un passage stratégique.
Pas juste administratif. Pas juste technique.
C’est le socle de votre avenir pro.
Ce que vous posez maintenant, ce sont les fondations de votre business.
Un business rentable, éthique et aligné avec vos valeurs.
Vous voulez que ça tienne dans le temps ?
Alors, posez les bonnes briques.
Et posez-les bien.
Alors, prêt(e) à devenir coach professionnel (pour de vrai) ?
Ce n’est pas une lubie.
Ce n’est pas une reconversion « tendance ».
– C’est un métier exigeant.
– Un engagement humain.
– Et une mission de transformation.
Et si vous êtes prêt à le faire sérieusement,
Vous avez tout ce qu’il faut pour y arriver.
Alors…
On continue la suite ? ?
Créer son activité de coach indépendant
OK, vous êtes formé.
Vous avez coaché vos premiers clients tests.
Et vous sentez que c’est le moment.
Mais attention : c’est là que beaucoup se plantent.
Ils se lancent à l’instinct.
Ils postent un peu sur LinkedIn en espérant que les clients vont tomber du ciel.
Spoiler : ils ne tombent pas.
Résultat ? Des mois à galérer.
Pas de clients. Pas de revenus. Et le doute qui s’installe.
Pas ici. Pas vous.
On va poser les bonnes fondations. Celles qui tiennent dans le temps.
Choisir le bon statut juridique (Sans y passer trois nuits blanches)
Avant de facturer, faut officialiser. Pas sexy. Mais indispensable.
Bonne nouvelle :
Pas besoin d’un cabinet d’avocats pour démarrer.
L’option la plus simple : la micro-entreprise
Création en ligne (en 1 h, café à la main)
Charges allégées
Parfait pour tester sans risque.
Mais si vous voyez plus loin — CA élevé, associer quelqu’un, bosser avec des boîtes sérieuses — alors vous pouvez viser plus costaud :
Pensez à :
SASU : top crédibilité B2B
EURL : intéressant fiscalement.
Le piège ? Chercher le statut parfait pendant 2 mois.
La vérité ? Ce qui compte, c’est de commencer.
Vous pourrez toujours changer cela plus tard.
Posez la première brique et … lancez la machine. Car sans action, rien ne bouge.
Vous désirez en savoir plus sur ces statuts ? Voici un guide complet en 10 minutes chrono sur les statuts du freelance.
Construire une offre claire (et qui donne envie d’acheter)
Erreur de débutant :
« Je propose des séances de coaching à l’heure. »
Non. Stop. On oublie ça tout de suite.
Vous ne vendez pas du temps.
Vous vendez une transformation.
Posez-vous cette question simple (mais puissante) :
« Qu’est-ce que j’aide mes clients à obtenir, précisément ? »
Exemples qui claquent :
✅ « Passer de cadre stressé à manager confiant en 8 semaines »
✅ « Préparer une reconversion sereine après 40 ans »
✅ « Booster son leadership pour décrocher une promo »
Ça, c’est du concret.
Ça, c’est ce que les gens achètent.
C’est vendeur, parce que c’est clair. Parce que ça répond à un problème urgent et douloureux.
Donc oubliez les séances à l’heure.
Construisez une offre autour d’un résultat.
Et devenez la solution qu’ils attendent.
Trouver des clients en coaching
(Avec des méthodes simples, efficaces, rentables)
Pas besoin d’un site à 3 000 €.
Ni d’un tunnel automatisé digne de la NASA.
Ni d’une pub Facebook qui crame votre PEL.
Vous n’avez pas besoin de tout ça pour démarrer.
Ce qu’il vous faut, c’est des actions simples qui rapportent.
Voici ce qui fonctionne (vraiment) :
✅ Le bouche-à-oreille : parlez de ce que vous faites. Partout. Tout le temps. Vos premiers clients sont souvent à deux poignées de main de vous.
✅ Les réseaux sociaux : La communication en ligne, c’est fondamental aujourd’hui. Publiez du contenu utile. Avant/après, témoignages, déclics de vos clients tests… Montrez ce que vous faites. Montrez que ça marche.
✅ Le terrain : ateliers gratuits, événements locaux, cercles d’entrepreneurs… Sortez de chez vous. Connectez. Proposez.
✅ L’emailing : créez une petite liste. Envoyez de la valeur. Et proposez vos services en toute simplicité.
✅ Les partenariats malins : Démarchez pour obtenir des partenaires. Bossez avec des thérapeutes, formateurs, RH, consultants. Leurs clients ont peut-être besoin de vous.
Objectif ?
5 à 10 vrais clients.
Pour tester, ajuster, affiner.
Et surtout : créer votre première preuve sociale.
C’est pas magique. C’est stratégique.
Passons maintenant à la question épineuse …
Vous voulez devenir coach professionnel, mais est-ce que vos revenus seront suffisants ?
Et, concernant le salaire d’un coach professionnel : comment calculer un bon tarif ?
Combien facturer vos accompagnements ?
Ah, LA grande question.
Souvent celle qui bloque. Qui fait trembler. Qui pousse à brader.
Et cela dit…
C’est ici que tout se joue.
Repères tarifaires réalistes :
- Coaching particulier : 70 à 150 €/séance
- Coaching en entreprise : 150 à 500 €/heure
- Programmes (forfaits) : 600 à 3 000 €+ selon durée et profondeur
Votre tarif doit refléter :
✅ La valeur du résultat que vous apportez
✅ Votre cible (grand public vs entreprise)
✅ Votre expérience, votre posture, votre crédibilité
Et surtout :
Vous devez être à l’aise avec ce prix.
Si vous tremblez en l’annonçant, c’est que c’est pas encore aligné.
Conseil :
Vendez des forfaits de 6 à 10 séances.
– Plus rentable pour vous
– Plus sécurisant pour le client
– Et surtout : bien plus efficace pour générer une vraie transformation
⚠️ Le vrai blocage n’est pas le prix.
C’est le syndrome de l’imposteur qui vous souffle :
« Je ne suis pas assez légitime pour facturer ça. »
Mais voici la vérité :
✅ Vos clients ne payent pas vos heures.
✅ Ils payent la clarté, la confiance, le déclic, le changement.
Et ça, c’est précieux.
Apprenez à le valoriser.
Et vous en vivrez.
Les 5 erreurs à éviter pour devenir coach professionnel.
Le coaching, c’est un métier noble.
Utile. Humain. Profondément transformateur.
Mais si vous n’y allez pas avec les bons codes, ça peut vite tourner à la galère.
Et pas à cause de votre compétence.
À cause de 5 pièges classiques dans lesquels tombent 90 % des nouveaux coachs.
La bonne nouvelle ?
Vous allez les connaître tout de suite.
Avant qu’ils ne vous freinent. Avant qu’ils ne vous fassent douter. Avant qu’ils ne vous fassent tout arrêter alors que vous avez clairement du potentiel.
Voici donc les 5 erreurs les plus fréquentes — et comment les éviter sans vous prendre la tête.
Erreur 1 : Vouloir aider tout le monde
C’est beau. C’est généreux.
Mais c’est aussi la recette parfaite pour ne toucher personne.
Quand vous dites :
« J’aide les gens à avancer dans leur vie… »
… vous croyez être inclusif.
En réalité ? Vous êtes flou. Et flou = invisible.
Personne ne vous trouve.
Personne ne comprend votre valeur.
Personne n’achète.
Ce qu’il vous faut :
✅ Une cible claire (assumée)
✅ Un problème précis à résoudre
✅ Un résultat concret à promettre
Exemple :
« J’aide les femmes de +40 ans à réussir leur reconversion sans se cramer. »
Là, c’est limpide.
On sait pour qui c’est, pourquoi, et ce qu’on va obtenir.
Clarté = impact.
Flou = oubli.
Erreur 2 : Détester le marketing (et le fuir comme la peste)
Beaucoup de coachs ont une croyance limitante :
« Le bouche-à-oreille suffira… »
« Je ne veux pas vendre, ce n’est pas aligné… »
« Le marketing, c’est de la manipulation… »
Résultat ? Pas de clients !
Rappel : vous pouvez être le meilleur coach du monde, mais si personne ne vous connaît, vous ne changerez aucune vie.
Le marketing, ce n’est pas du baratin.
Ce n’est pas « se vendre ».
C’est se rendre trouvable.
C’est le pont entre votre savoir-faire et ceux qui ont besoin de vous.
Vous n’avez pas à devenir un vendeur de tapis.
Mais vous devez apprendre à vous rendre visible.
Avec éthique. Avec clarté. Avec constance.
✅ Créez du contenu utile
✅ Partagez des exemples concrets
✅ Montrez votre valeur, ne vous contentez pas de l’expliquer
Vous n’avez pas besoin d’être vendeur.
Vous avez besoin d’être visible.
En clair, le marketing pour coachs professionnels, ce n’est pas une option. C’est une nécessité absolue.
Car le développement de votre clientèle en coaching dépendra surtout d’une bonne communication.
Erreur 3 : Se lancer sans supervision
Vous avez suivi une formation pour devenir coach professionnel ? Bravo.
Mais non, vous n’êtes pas encore maître Jedi.
Parce que le coaching, ce n’est pas juste poser trois questions puissantes et attendre que la magie opère.
C’est un métier. Un vrai.
Et comme tous les vrais métiers, il demande :
✅ De la pratique
– Des compétences en coaching
✅ Du recul
✅ Une remise en question permanente
Et c’est là qu’intervient la supervision en coaching.
Non, ce n’est pas une « option ».
C’est un passage obligé si vous voulez progresser sans faire n’importe quoi.
Elle vous aide à repérer vos biais
À comprendre ce qui se joue vraiment chez vos clients
Et à grandir dans votre posture de coach indépendant.
Un coach sans supervision, c’est comme un chirurgien qui opère sans jamais vérifier si son scalpel est propre.
Vous voulez devenir bon ? Sûr de vous ? Éthique ?
Alors, ne zappez pas cette étape.
Elle peut faire la différence entre un coach qui aide vraiment…
… et un coach qui croit aider.
Erreur 4 : Sous-estimer la posture
Le coaching, ce n’est pas une technique.
C’est une posture. Une présence. Une éthique.
Et c’est souvent là que les débutants dérapent.
Ils veulent « bien faire », mais ils :
❌ Donnent des conseils (au lieu de poser des questions)
❌ Parlent trop
❌ Essayent de convaincre
Résultat ? Le client se sent guidé, orienté, voire jugé.
Et le coaching… n’est plus du coaching.
Vous voulez accompagner pour de vrai ? Alors voici ce qu’il faut maîtriser :
✅ Poser des questions qui ouvrent, pas qui dirigent
✅ Écouter profondément, sans projeter vos croyances
✅ Faire confiance au silence (oui, lui aussi fait le boulot)
Le but, ce n’est pas de briller.
C’est de faire briller l’autre.
Et ça demande de la maîtrise,
De l’humilité,
Et une vraie posture de pro.
Erreur 5 : Ne pas se faire accompagner soi-même
Le plus grand paradoxe du débutant :
Il veut devenir coach professionnel, accompagner les autres…
Mais il reste seul.
➡️ Pas de coach perso
➡️ Pas de communauté
➡️ Pas de miroir pour l’aider à avancer
❌ Mauvais plan.
Se faire coacher, ce n’est pas un caprice.
C’est une preuve d’alignement.
C’est la base de votre crédibilité.
✅ Vous vivez ce que vivent vos clients
✅ Vous continuez à évoluer
✅ Vous incarnez ce que vous proposez
Comment voulez-vous vendre du coaching…
si vous n’en consommez pas vous-même ?
Alors, faites-vous coacher.
Rejoignez une communauté.
Entourez-vous de gens positifs qui vous motivent.
Ne restez pas en solo à douter dans votre coin.
Le succès dans ce métier, ce n’est pas une question de « don ».
C’est une question de clarté, de régularité, et de votre capacité à grandir en continu.
Et ça, vous ne l’obtiendrez pas en restant dans votre bulle.
Ressources utiles pour réussir en tant que coach indépendant
✅ Vous avez la motivation.
✅ Vous avez le plan.
Maintenant, il vous faut les bons appuis pour passer à l’action sans perdre 6 mois à errer sur Google.
Voici une sélection testée, approuvée et vraiment utile pour construire une activité de coach indépendant sérieuse et durable.
Formations recommandées pour devenir coach professionnel
✅ LiveMentor — Formation avec accompagnement d’un mentor
Accessible, flexible, pensée pour les indépendants.
Parfait pour une reconversion sans se noyer dans la théorie.
✅ Mozaïk Coaching (RNCP)
Coaching individuel et d’équipe : formation reconnue par l’État. Grosse place à la posture et à la pratique (plus éthique et déontologie du coaching) : du solide.
✅ Coaching Ways – super sérieux avec une accréditation ICF (International Coaching Federation)
Accréditée, reconnue à l’international.
Idéale si vous visez un haut niveau de professionnalisation.
Choisissez une formation qui vous ressemble.
Vos valeurs. Votre style. Votre cible.
Pas juste celle « à la mode ».
Livres à lire absolument
« Mes 10 stratégies de coaching » — Vincent Lenhardt
Le grand classique. À lire et relire. Indispensable pour comprendre la posture du coach.
« L’art du questionnement » — Laurent Huz
Le must pour apprendre à poser les vraies questions. Celles qui font vraiment bouger.
« Le métier de coach : Spécificités, rôles, compétences. » — François Délivré
Une boîte à outils claire et complète pour structurer vos séances avec efficacité.
Outils pratiques pour coacher comme un pro
Zoom/Google Meet → Pour vos séances à distance
Trello / Notion → Pour suivre les objectifs et avancées de vos clients
Calendly → Pour caler des rendez-vous sans galère
Google Forms → Pour vos questionnaires d’avant/après coaching
OBS Studio/Loom → Pour créer des vidéos pédagogiques ou partager des feedbacks.
L’application AURELIS → Un planning dynamique et un gestionnaire de tâches pour optimiser l’organisation de votre temps.
Rappel important : l’outil sert la relation. Ce n’est pas lui qui fait le coaching.
Communautés et réseaux pour coachs
LinkedIn
Postez, commentez, connectez-vous à d’autres coachs et prospects. C’est votre vitrine.
Groupes Facebook spécialisés
Ex. « Coach Pro Francophone », « Coachs & Accompagnants » — pour échanger, apprendre, réseauter.
Supervisions de groupe
Rejoignez (ou proposez) un cercle d’analyse de pratique.
C’est précieux pour progresser, garder le cap, et ne pas rester seul.
Mais choisissez les bons entourages : ceux qui vous tirent vers le haut. Pas ceux qui râlent sur des forums.
Conclusion : Et si c’était maintenant ?
Vous n’avez pas juste envie d’un nouveau job.
Vous avez envie d’accompagner.
De transformer.
De laisser une empreinte.
Ce que vous cherchez, c’est un métier qui a du sens.
Un métier qui élève. Qui contribue. Qui compte.
Et devenir coach professionnel peut vous amener sur ce choix de vie.
Pas comme une tendance LinkedIn.
Mais comme une vocation, une posture, une mission.
Maintenant, vous savez :
✅ Ce qu’est vraiment un coach professionnel
✅ Comment le devenir, pas à pas
✅ Comment construire une activité solide et alignée
✅ Et surtout : ce qu’il faut éviter pour ne pas perdre 2 ans à pédaler dans le vide
Il ne vous manque plus qu’une chose :
Passer à l’action.
Le moment parfait pour commencer n’existe pas.
Ce qui importe, c’est de réaliser le premier pas.
Et vous venez de le faire, en lisant cet article jusqu’au bout.
Maintenant, enchaînez.
Lancez-vous. Montrez-vous. Proposez.
Parce que le monde a besoin de coachs solides, humains, alignés.
Et il a besoin de vous.
Le Kit de démarrage indispensable pour devenir coach professionnel
✅ Checklist + outils + plan d’action clair pour poser les bases de votre activité
Ce guide gratuit vous donne tout ce qu’il faut pour démarrer concrètement, sans bullshit ni jargon.
Bravo, vous êtes arrivé à la fin de cet article.
Vous avez apprécié cet article ?
Si c’est le cas, je vous demande un minuscule service qui ne vous prendra que quelques secondes. Vous m’aiderez en le partageant sur votre réseau préféré avec un des boutons ci-dessous.
Un grand Merci d’avance.
Ensemble, faisons de vos efforts une victoire éclatante !
À votre réussite…
Jean-Paul RIVES
Sur le même sujet : ressources intéressantes :
Vidéo : Démonstration de coaching avec Alain Cardon Coach MCC
Foire Aux Questions — Se lancer en tant que coach professionnel
1. Faut-il un diplôme pour devenir coach professionnel ?
Non, aucun diplôme d’État n’est requis en France pour exercer le métier de coach professionnel.
En revanche, suivre une formation sérieuse (avec une certification RNCP pour coachs ou ICF) est fortement recommandé pour acquérir une posture professionnelle, des outils et de la crédibilité.
2. Combien gagne un coach professionnel ?
Les revenus varient selon l’expérience, la spécialité et la clientèle.
Un coach indépendant débutant facture entre 70 € et 100 € par séance.
En entreprise, les tarifs peuvent grimper à 300 € — 500 € de l’heure.
Un coach expérimenté peut générer un revenu confortable s’il structure bien son activité.
3. Quelle est la meilleure formation acquérir les compétences et devenir coach professionnel ?
Il n’existe pas une formation unique, mais plusieurs écoles reconnues comme Coaching Ways, Mozaïk, ou les formations en ligne de LiveMentor. Choisissez celle qui propose un bon équilibre entre théorie, pratique et supervision.
4. Quelle différence entre coach professionnel et coach de vie ?
Le coach business accompagne des clients dans leur vie professionnelle (carrière, management, leadership…), tandis que le coach de vie intervient sur des thématiques plus personnelles (confiance en soi, émotions, équilibre de vie…).
5. Peut-on vivre du coaching professionnel ?
Oui, à condition d’avoir une stratégie claire, une niche bien définie, une offre différenciante et un bon positionnement marketing.
Le coaching est un vrai métier, pas un hobby. Ceux qui s’y engagent sérieusement peuvent en vivre pleinement.
Auteur : Jean-Paul RIVES
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