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Last Updated on 30/06/2025 by Jean-Paul RIVES

Vous passez votre temps à peaufiner ? Vous n’êtes pas exigeant. Vous êtes paralysé.

Moi aussi, je me suis fait avoir.
Deux semaines à bosser sur une page de vente. À ajuster les marges. À changer les couleurs. À douter de chaque mot.

Et au final ?

Zéro vente. Zéro résultat. Zéro impact.
Juste un joli truc… que personne n’a vu.

C’est ça, être perfectionniste :
Un piège. Une camisole.

Ça vous fait croire que vous êtes pro.
Mais en vrai, vous avez peur.
Peur d’être jugé. Peur d’échouer. Peur de faire simple.

Le perfectionnisme, c’est de la lâcheté avec un costume de rigueur.

Vous préférez polir un détail… plutôt que de sortir un truc imparfait qui change votre vie.

Mais l’imperfection lancée bat la perfection enfermée. À tous les coups.

Alors, pour bonifier votre efficacité, massacrez votre exigence de perfectionnisme.

Dans cet article, je vous montre comment être perfectionniste flingue vos projets.

Et surtout, comment l’écraser une bonne fois pour toutes.
Avec deux stratégies concrètes pour avancer. Réellement. Puissamment.

« Qui se soucie de la perfection ? Même la lune n’est pas parfaite, elle est pleine de cratères. »

Mais tout d’abord, c’est quoi être perfectionniste ?

C’est quoi ?

C’est ce besoin constant de tout maîtriser. Ce sentiment que, même quand tout semble impeccable, quelque chose pourrait encore être amélioré.

C’est là que commence le fait d’être perfectionniste.

Dans un monde où l’on expose ses réussites comme des trophées sur les réseaux, aspirer à la perfection est presque devenu une norme invisible.

Une norme qui pousse à en faire toujours plus, à viser toujours plus haut… quitte à s’épuiser.

On parle alors de perfectionnisme toxique : cette petite voix intérieure qui vous murmure que « bien » n’est jamais « assez ».

Vous vous imposez des standards surhumains, refusez l’erreur, et ressentez une forme de culpabilité à chaque écart du plan parfait.

Vous vous mettez une pression que même votre pire ennemi n’oserait vous infliger.

Résultat : la satisfaction est toujours repoussée à plus tard, comme une ligne d’arrivée qui recule à mesure que vous avancez.

Alors, d’où vient ce besoin de tout contrôler ?
Pourquoi tant de personnes développent-elles cette obsession de la perfection ?

Pourquoi est-on perfectionniste ?

C’est ce que nous allons explorer ensemble.

Les causes du perfectionnisme toxique.

Pourquoi être perfectionniste devient-il parfois un poison intérieur ?

La première cause, c’est l’influence des autres — et elle commence souvent très tôt.

Parents, enseignants, figures d’autorité… Ce sont leurs attentes, leurs jugements ou leurs silences qui plantent les premières graines du perfectionnisme toxique.

Quand vous grandissez avec l’idée que l’estime de soi et votre valeur dépend du regard extérieur, un mécanisme se met en place : pour être aimé, il faut réussir. Pour réussir, il faut faire mieux. Et pour faire mieux, il faut… ne jamais échouer.

Ce besoin de perfection pousse à fournir toujours plus d’efforts, à fignoler chaque détail, à ne jamais se contenter du “suffisant”. Jusqu’à devenir maniaque, parfois même paralysé à l’idée de mal faire.

Et tout cela commence souvent par des phrases en apparence anodines, mais qui laissent des cicatrices invisibles.
« Quoi ? Seulement 12 en maths ? » – « C’est nul ! »

Je parle d’expérience.

Au lycée, j’avais un professeur de français d’origine catalane — (aucun souci avec les Catalans, mais lui, il était aussi utile qu’un balai sans poils).

Il avait une passion étrange : m’humilier.
Pourquoi ? Parce que je n’arrivais pas à réciter par cœur ses fichus textes.

Chaque semaine, c’était le même rituel : il m’appelait au tableau avec ce sourire satisfait, savourant d’avance ma chute. Malgré mes efforts, dès la troisième ligne, je perdais mes repères. J’hésitais, je bloquais, puis plus rien.

Et là, la phrase tombait comme une lame :
« Monsieur Rives, vous êtes nul ! Ce sera un zéro pointé. »

L’humiliation, devant toute la classe.

Le soir, je pleurais de rage. Et c’est dans ces moments que s’est construit chez moi ce besoin maladif de ne jamais rater. De devoir être parfait pour ne plus jamais revivre ça.

Parce que oui, être perfectionniste, c’est souvent une protection. Un mécanisme de défense contre la honte, la peur, le rejet.

Parmi les autres causes fréquentes, on retrouve :

  • L’anxiété sociale : la peur permanente de décevoir ou de ne pas être à la hauteur pousse à viser une perfection inatteignable.

  • La culpabilité : le perfectionniste a l’impression de ne jamais en faire assez. Même lorsqu’il donne tout, il ressent un fond d’insatisfaction.

  • Le syndrome de l’imposteur : cette impression tenace de ne pas mériter sa place. Alors, pour éviter toute critique, on vise la perfection absolue… quitte à s’épuiser.

Et paradoxalement, plus on veut faire “parfait”, moins on avance.

C’est comme vouloir peindre un tableau avec des gants blancs : vous finissez par salir ce que vous essayiez de protéger.

Alors bien sûr, être perfectionniste a ses avantages. Mais quand cette quête devient obsessionnelle, elle peut faire plus de mal que de bien.

Dans le prochain point, explorons ensemble les bons côtés de ce trait de caractère — quand il est bien canalisé.

Les avantages du perfectionnisme.

Les toilettes du perfectionniste.
Toilettes hommes pour les perfectionnistes.

Être perfectionniste : génie ou malédiction ?

On critique souvent les perfectionnistes.
Trop exigeants. Trop lents. Trop obsessionnels.

Mais si on se trompait totalement ?

Et si le perfectionnisme, c’était justement ce qui différencie les créateurs de chefs-d’œuvre des amateurs pressés ?

Quand viser haut devient une force intérieure

Être perfectionniste, ce n’est pas chercher à être parfait.
C’est refuser la médiocrité.

C’est vouloir mieux, encore et encore, sans se contenter du minimum.
C’est une motivation pour atteindre des objectifs élevés.

Cette quête pousse à apprendre, à corriger, à ajuster.
Chaque détail devient une marche vers un objectif plus grand.

C’est une dynamique de croissance permanente.

Derrière chaque chef-d’œuvre, un perfectionniste silencieux.

Ken FOLLETT , trois ans d’écriture, jour après jour, pour créer Les Piliers de la Terre.

Résultat : un roman vendu à des millions d’exemplaires, devenu intemporel.

Autre exemple frappant : Steve Jobs, obsédé par l’idée de créer le produit parfait.

Lors de la création de l’Apple II, il donne une consigne claire à son équipe :

« Ne t’occupe pas du prix, concentre-toi sur les caractéristiques que devrait avoir une machine idéale. »

Le développement du produit a pris trois fois plus de temps… mais a posé les bases de l’univers Apple.

Il repousse les délais. Il ignore le budget. Il exige l’excellence.
Sans cette obsession ? Pas d’Apple. Pas d’iPhone. Pas de révolution technologique.

Ces visionnaires n’étaient pas seulement brillants.
Ils étaient perfectionnistes. Et c’est précisément ce qui a tout changé.

Être perfectionniste, c’est exiger le meilleur… mais à quel prix ?

Attention : cette quête de l’excellence peut vite basculer.
Quand le doute devient paralysant. Quand “ce n’est pas encore assez bien” devient une excuse pour ne jamais finir.

Le perfectionnisme peut être un moteur… ou un poison.
C’est jouer avec le feu.

C’est ce feu qui forge les grandes œuvres.
Mais mal maîtrisé, il peut aussi brûler de l’intérieur.

Dans le prochain chapitre, on va allumer la lumière sur l’autre face du miroir …

En effet, le perfectionnisme toxique, peut avoir de graves conséquences.

Les conséquences : Quels sont les inconvénients d’être perfectionniste ?

«N'ayez pas peur de la perfection, vous ne l'atteindrez jamais !»

Quand “être perfectionniste” devient un poison invisible.

Si être perfectionniste peut vous pousser à viser l’excellence… cela peut aussi devenir une prison mentale.

Au début, on veut juste bien faire. Puis on veut tout faire parfaitement. Et un jour, on se retrouve bloqué, vidé, frustré — incapable d’avancer.

La prison du détail : une perte de temps masquée.
Les perfectionnistes toxiques passent des heures à revoir, corriger, peaufiner, polir… encore et encore.

Résultat : des projets ralentis, des décisions repoussées, une productivité sacrifiée.

Mon expérience ? Lors de l’achat de mon premier appartement, j’ai passé un mois entier à repeindre une chambre d’enfant. Une pression énorme sur les épaules. Mon ex-épouse voulait que tout soit parfait. Et moi ? Je ne supportais pas la moindre bavure sur les murs.

Ce besoin maladif de “faire mieux” m’a vidé, alors qu’il suffisait juste… de finir.

Anxiété, attitude obsessionnelle et fatigue mentale
Être perfectionniste, c’est vivre avec un juge intérieur permanent.
Chaque action est passée au crible. Chaque résultat jamais “assez bien”.

Ce mode de fonctionnement engendre :

  • Stress chronique.
  • Insatisfaction constante.
  • Difficulté à lâcher-prise.
  • Risque de burn-out.

Et souvent, ça va plus loin : certains perfectionnistes n’osent pas demander de l’aide, par peur de paraître faibles.

Des projets sabotés par la peur… et la procrastination.
Quand vos standards deviennent inatteignables, l’action s’arrête.

Vous doutez. Vous reportez. Vous abandonnez.
“Je ne suis pas prêt.”
“Je ne suis pas assez bon pour me montrer sur YouTube.”
“Je dois encore ajuster ça… et ça… et ça…”

Ce perfectionnisme toxique se transforme en procrastination chronique.
Et qui dit procrastination dit perte de temps.
Et pour un freelance ? Perte de revenus.

Et là, bonjour Katmandou, le Magic Bus et la méditation imposée.

Paralysie mentale et décisions impossibles.
Les perfectionnistes veulent tout prévoir, tout contrôler.
Du coup, ils n’arrivent plus à trancher. Le moindre détail devient un obstacle.

Chaque choix se transforme en cauchemar mental.
Le résultat ? Épuisement total. Énergie à zéro. Motivation en chute libre.

Fuir l’échec, fuir le regard des autres
Ce besoin d’être irréprochable pousse aussi à éviter certains projets.

Pas par paresse.
Mais par peur d’échouer. Peur du regard. Peur de ne pas être “à la hauteur”.
Et à force de tout vouloir faire parfaitement… on finit par ne plus rien faire du tout.

La chute invisible du perfectionniste …
Être perfectionniste, c’est parfois comme marcher avec un sac de pierres sur le dos.
On avance… mais lentement. On fatigue. On doute.
Ce n’est pas une fatalité.
Mais il faut apprendre à poser ce sac.

Mais attention… vouloir se libérer du perfectionnisme à tout prix peut aussi vous faire basculer dans un autre extrême : l’imperfectionnisme.

À force de prôner le lâcher-prise et la flexibilité, certains finissent par tomber dans le laxisme, la médiocrité assumée ou le refus total de l’effort.

Et là encore, les conséquences peuvent être lourdes…

oyons maintenant pourquoi l’imperfectionnisme peut, lui aussi, devenir un frein à l’épanouissement personnel et professionnel.

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« La Liste Privée »

Les dangers de l’imperfectionnisme.

Entre l’obsession de tout contrôler et la paresse déguisée en spontanéité, il existe un piège silencieux dans lequel beaucoup de freelances tombent : l’imperfectionnisme.

Vous l’avez compris : être perfectionniste peut vous freiner. Mais l’excès inverse — bâcler, publier pour publier, produire sans intention — est tout aussi dangereux, voire pire.

Par exemple, publier du contenu bâclé, c’est comme offrir un café tiède à un client important : on croit que c’est mieux que rien, mais on donne surtout envie de partir.

Oui, être perfectionniste peut vous ralentir.
Mais à l’inverse, être imperfectionniste, c’est risquer de vous tirer une balle dans le pied… avec un pistolet que vous avez vous-même chargé.

Aujourd’hui, Internet déborde de contenus clonés, sans saveur ni intention.
Et beaucoup de freelances tombent dans ce piège, convaincus qu’il faut publier coûte que coûte.
“Je dois publier trois fois par semaine.”
“Je vais utiliser ChatGPT et changer quelques tournures.”
“Ce n’est pas parfait, mais ça fera l’affaire.”

En réalité, ça ne fait pas l’affaire.
Votre audience le voit.
Vos futurs clients aussi.
Un contenu générique donne une image générique.
Et dans un marché saturé, un freelance générique, c’est un freelance invisible.

Créer du contenu, ce n’est pas cocher une case.
C’est comme tendre une poignée de main à votre prospect : si elle est molle, impersonnelle ou bâclée, elle ne donne envie ni de poursuivre la discussion… ni de signer un contrat.

“Le vrai danger, ce n’est pas d’être exigeant. C’est de croire que la médiocrité passe inaperçue.”

Et si ce n’est pas le cas, vous perdez bien plus qu’un peu de temps.
Vous perdez des opportunités commerciales.

Vous n’avez pas besoin de perfection.
Mais vous avez besoin d’un contenu aligné, pensé, incarné.
Un contenu qui montre à votre cible : “Voici pourquoi je suis la bonne personne pour vous.”

Ce que vous pouvez faire maintenant
Avant de publier quoi que ce soit, posez-vous cette question :
“Est-ce que ce contenu me positionne comme une référence crédible aux yeux de mon client idéal ?”

Si la réponse est non, il vaut mieux retarder la publication… que gâcher une opportunité.
Et si vous avez un doute, retravaillez. Ou faites-vous accompagner.

Créer du contenu, ce n’est pas produire à la chaîne. C’est bâtir, brique après brique, votre réputation professionnelle.

Maintenant ami freelance, suivez bien et arrêtez de scroller, car la suite va certainement vous aider.

Comment ai-je fait pour arrêter d’être perfectionniste ?

Je me rappelle qu’au début de mon activité 2006, j’ai passé plus de 3 mois pour la réalisation d’un logiciel commandé par une cliente (un peu trop mignonne).

Le devis était d’environ 700 € et j’aurais pu effectuer cette prestation en une semaine.

Ça a fait TILT TILT Game Over !

Là, j’ai tout de suite compris que ce perfectionnisme toxique allait tuer mon activité.

Car le besoin vital du freelance, c’est quoi ?

C’EST LE TEMPS !

Et la perte de temps due au perfectionnisme toxique, c’est démentiel.

J’ai donc décidé de vaincre mon perfectionnisme et de rentrer dans le monde de l’imperfection.

Pour cela, il y a un mantra que je me répète souvent :

« Le regard des autres ça les regarde et l’important c’est le regard que je porte sur moi-même ».

Ainsi, du moment qu’on se fout de ce que les gens peuvent penser, on se donne le droit à l’imperfection.

Au début, mes animations de formations étaient parfois lamentables, j’ai écrit des articles pas terribles, j’ai construit dans mon jardin un escalier épouvantable. J’ai fait tout cela quand même parce que c’est dans l’action et dans l’imperfection que l’on peut trouver sa propre perfection.

Il est essentiel de mettre de côté nos exigences tellement lourdes et parfois très difficiles à atteindre, car vous, comme moi, on est des humains remplis d’erreurs et de défauts.

Alors voici trois stratégies pour vous aider à faire vos premiers pas dans le monde de l’imperfection, vers ce monde beaucoup plus libre et beaucoup plus léger.

Trois étapes pour arrêter d'être perfectionniste

Première étape : La prise de conscience de votre perfectionnisme toxique.

Et si votre envie de bien faire était précisément ce qui freine votre progression ?

Ce n’est pas toujours évident de se rendre compte de son défaut. Pour cela, regardez ce que font les autres.

Un exemple concret :
Votre concurrent termine une mission client en deux heures.
Vous, pour une tâche identique, y passez six heures.

Résultat : même rendu. Délai doublé. Stress triplé.
Pourquoi ? Parce que vous vous êtes acharné sur des détails invisibles aux yeux du client.

Ce n’est pas toujours facile à admettre.
Mais si vous ne prenez pas un moment pour analyser vos automatismes, vos blocages, vos heures évaporées dans des ajustements invisibles…
Vous resterez enfermé dans un perfectionnisme toxique qui vous épuise au lieu de vous élever.

« La quête du détail tue l’impact. »

La bonne nouvelle ?
Prendre conscience de ce schéma, c’est déjà commencer à en sortir.

Alors, la prochaine fois que vous sentez que vous chipotez “juste pour faire mieux” :
Demandez-vous si cela sert votre client… ou uniquement votre ego.

Deuxième étape pour arrêter d'être perfectionniste : Montrez-vous tel que vous êtes.

Ouais, je sais. “Montre-toi tel que tu es.” Facile à dire.
Mais dans la vraie vie… qu’est-ce que ça veut dire ?

J’enlève le filtre sur mes vidéos ?
J’arrête de sourire comme un commercial en pleine crise d’identité ?
Je dis “Connard” à voix haute quand quelqu’un me coupe la route ?

Peut-être.
Ou peut-être que c’est plus profond que ça.
Quand on commence à être perfectionniste, on pense bien faire. On pense qu’en cachant nos défauts, nos failles, nos « pas assez », on va enfin être pris au sérieux.

Alors on fait des efforts ridicules mais constants :

  • On contrôle notre posture.
  • On réfléchit trois fois avant de poster une photo.
  • On réécrit vingt fois un email qui devait être spontané.
  • On évite de dire qu’on est fatigué, perdu, ou juste… pas sûr de soi.

Vous vous reconnaissez ? Moi oui.
Parce que c’est ce que j’ai fait. Longtemps.

J’ai essayé d’être parfait.
Parfait père. Parfait compagnon. Parfait entrepreneur.

Et vous savez quoi ? J’ai échoué sur les trois.
Je fais encore des formations où je sors du zoom et je me dis :
“Putain, c’était pas assez. Pas à la hauteur.”

Mais voilà la vérité : malgré toutes mes erreurs, mes imperfections, mes “pas assez”… j’avance.
Je progresse.
Et parfois, même souvent, j’aide.

Et si j’avais continué à me cacher derrière cette façade, je n’en serais jamais là.
Parce que cacher ses failles, c’est porter un masque 24h/24.
Et ça épuise.

« Être perfectionniste, c’est vouloir exister sans froisser personne.
Mais exister vraiment, c’est froisser un peu… et toucher beaucoup. »

Avant-hier, j’ai vu une vidéo sur Facebook : un gars racontait toutes ses bourdes, ses échecs, ses erreurs honteuses.

Pas de maquillage. Pas de storytelling. Juste la vérité.
Résultat : des centaines de commentaires.

Pourquoi ? Parce que quand on ose être vrai, on libère les autres.

Alors je vous pose la question :

Qu’est-ce que vous vous épuisez à cacher ?
Qu’est-ce que vous masquez sur vos réseaux, dans vos emails, dans vos conversations ?

Et surtout :
Combien de personnes passent à côté de ce que vous pourriez leur offrir… parce que vous essayez encore d’être parfait ?

Arrêtez d’être perfectionniste.
Commencez à être vous.
Pas pour être “authentique” à la mode.
Mais parce que c’est là que commence la vraie connexion.

Et si vous osiez montrer ce que vous cachez depuis si longtemps… que se passerait-il ?

Je vous laisse y réfléchir. Mais pas trop.
Parce que réfléchir trop longtemps, c’est encore une ruse du perfectionniste. ?

Troisième chose : Lancez-vous dans des actions imparfaites.

Pour arrêter d’être perfectionniste, donnez-vous le droit de réaliser des actions imparfaites.

Paradoxalement, vous constaterez que c’est le seul moyen d’atteindre votre propre perfection. Parce que lorsqu’on se met à faire des actions imparfaites et qu’on y va de tout cœur, et bien il y a deux choses qui vont se produire :

— Vous allez gagner de l’expérience.
Cette expérience-là va peut-être être douloureuse, éprouvante, difficile pour votre ego, mais souvent ça en vaut la peine.

Lors de ma première formation d’un groupe pendant une semaine, j’ai déçu des gens, j’ai vécu ça comme un échec, mais j’ai empoché de l’expérience.

C’est une question de mathématiques, la première fois je n’étais pas bon, à la deuxième ce n’était pas génial, mais c’était un peu mieux, la troisième fois c’était encore mieux et à la 30ème, j’étais arrivé au top.

C’est arithmétique, plus on le fait, et plus on gagne en savoir-faire.
Et lorsqu’on obtient de l’expérience et de la compétence, on gagne aussi en résilience.

Et ça, ça…
Ça nous fait gagner en confiance.

Et ça, ça…
Ça nous mène au succès.

Je peux vous garantir une chose, si vous ne vous accordez pas le droit de faire des actions imparfaites,

alors…

Vous ne gagnerez jamais d’expérience.

Vous n’améliorerez pas vos compétences.

Vous ne musclerez pas votre résilience.

Et c’est alors impossible de développer votre confiance en vous-même.

Par conséquent, pensez à toutes ces choses et tous ces événements qui vous ont peut-être empêché de réaliser des opérations importantes parce que vous étiez en train de mettre tellement d’énergie dans votre perfectionnisme toxique que vous ne vous êtes pas donné la permission de faire des actions imparfaites.

Voilà, maintenant, vous connaissez la méthode pour arrêter d’être perfectionniste et le concept qui va générer expériences, compétences, résilience…

Et BANG ! …
La confiance qui va vous amener au succès.

Il y a tellement de liberté, il y a tellement de légèreté à vivre cela que c’est ce que je vous souhaite du plus profond de mon cœur.

Conclusion

Arrêter d’être perfectionniste est essentiel pour une vie équilibrée et satisfaisante. Le perfectionnisme toxique peut conduire à la dépression, à l’anxiété et à un sentiment d’échec constant.

En adoptant une approche plus flexible et réaliste, vous libérez votre énergie pour des tâches plus productives et enrichissantes. Ainsi, apprendre à accepter l’imperfection peut transformer votre vision de la vie et améliorer votre bien-être général.

Pour ceux qui luttent contre ce trait, des ressources comme des livres, des formations ou le coaching peuvent offrir un soutien précieux. En fin de compte, se concentrer sur le progrès plutôt que sur la perfection mène à une plus grande satisfaction personnelle et professionnelle. 

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Jean-Paul RIVES

Auteur : Jean-Paul RIVES 

 

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